Nos ministres de l’Agriculture, qui ont dû organiser la transition d’une agriculture à faible productivité à une agriculture à haute productivité après la Seconde Guerre mondiale, disposaient également de budgets importants. Une politique réussie est alors assurée, surtout si le budget est utilisé à bon escient.
Cela s'est également produit au cours de ces années-là, car une grande partie du budget était consacrée à la création et au maintien d'institutions gouvernementales pour la recherche agricole, la vulgarisation agricole indépendante et l'enseignement agricole. Derrière tous les trois agriculteurs, il y avait un fonctionnaire, disait-on parfois, qui pouvait aider gratuitement les entrepreneurs agricoles à développer leurs affaires. Avec cette formule, cette transition s'est réalisée en plus de 3 ans.
Après cela, le gouvernement a également dû moins intervenir dans le développement des entreprises. Par exemple, le service national de vulgarisation agricole n’existe plus, tout comme l’Institut pour la fertilité des sols. C’est ici qu’a été posée la base de la pratique néerlandaise de fertilisation : des conseils basés sur l’étude du sol. Pour moi, c'est la pierre angulaire de l'augmentation de la productivité.
Vers une approche hautement circulaire
Le gouvernement et le parlement des Pays-Bas souhaitent transformer le secteur agricole hautement productif d’un secteur faiblement circulaire en un secteur hautement productif d’ici 2030. Cette tâche incombe aux ministres de l'Agriculture à partir de maintenant et ceux de la décennie à venir aussi importants que ceux de leurs prédécesseurs de l’après-guerre. Alors que les ministres actuels auront peu à dépenser. Ce budget est le plus petit du budget national, s'élevant à moins d'un milliard d'euros. En outre, environ la moitié de cette somme est nécessaire à la mise en œuvre de la politique européenne (via l'Agence néerlandaise pour les entreprises) et à la surveillance (via l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation).
Cependant, bien plus que poursuivre une politique d'initiation avec l'aide de les notes de vision, un ministre de l’Agriculture ne peut pas le faire aujourd’hui. Nous espérons que les entreprises agricoles se développeront d'elles-mêmes dans la direction souhaitée, soutenues, entre autres, par une politique agricole européenne adéquate et par les parties prenantes (telles que les fournisseurs, les clients et les conseillers).
Focus sur l’agriculture circulaire
Les nombreuses réactions positives à la déclaration de vision « Les Pays-Bas en tant que leader de l'agriculture circulaire » prouvent qu'une telle politique d'initiative peut être efficace. Un exemple récent en est la contribution que Meststoffen Nederland, l'organisation professionnelle des producteurs et distributeurs d'engrais minéraux, a annoncé qu'elle apporterait à l'information sur la fertilisation circulaire. Ceci est décrit dans le document « KunstMest 4.0 », publié il y a 2 semaines et peut être considéré comme un suivi de la prise de position sur la fertilisation durable (2015).
Les deux documents discutent de l'exactitude de la fécondation, mais dans le KunstMest 4, cette méthode est centrale. Au cœur de cette démarche se trouve l’objectif de plus matières premières circulaires et les conseils pour l'appliquer selon les 4 vérités de l'Engrais 4.0 : le bon produit, dans la bonne quantité, au bon moment et au bon endroit.
Bonnes nouvelles
C’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs agricoles qui travaillent en culture ouverte et pour les producteurs qui souhaitent fertiliser de manière circulaire. À ce jour, ils peuvent le faire peu d'informations sur la recherche dans le 2 manuels officiels pour la fertilisation. Les bons produits, au bon endroit. En bref, cela signifie : placer des engrais dans la zone racinaire qui ont été produits de manière circulaire. Cela a également des conséquences sur le dosage et le moment de la fécondation.
Meststoffen Nederland est représenté depuis des années dans les comités qui publient les deux manuels. On peut donc s’attendre prochainement à une révision des manuels. Une fertilisation correcte est certainement possible : sans dosage dans les lignes de jalonnage, sans sous-dosage et surdosage en tournière et en bordure de champ, sans lessivage ni ruissellement et sans volatilisation. Après tout, de nombreux producteurs le font déjà et utilisent souvent des engrais produits de manière circulaire. Cela ne leur fait aucun mal. Leur exemple mérite d’être suivi et les nouvelles informations officielles sur les engrais seront très utiles.
La fertilisation circulaire, et donc l’agriculture circulaire, prendront alors forme. Les machines sont là, les engrais aussi. Maintenant, le conseil doit venir. On espère que les parties prenantes s'inspireront désormais également du secteur des engrais minéraux et présenteront une vision et un engagement similaires, car la transition doit venir d'elles et de Bruxelles. Après tout, les entrepreneurs agricoles le veulent et peuvent le faire.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/column/10882356/kringlooplandbouw-the-4-correctnesses-of-fertilization]Agriculture circulaire : les 4 corrections de la fertilisation[/url]