Le protectionnisme est un ennemi du commerce mondial. Il y a encore une chose : le précautionnisme. Des pays qui élèvent leurs murs pour protéger leurs propres habitants contre d'éventuels risques (sanitaires) venant de l'extérieur.
Regardez ce qui se passe déjà à l'intérieur des murs : il a été récemment rapporté dans Boerenbusiness que la ministre de l'Agriculture Carola Schouten souhaite que les abattoirs de porcs et de volailles réduisent leur vitesse de production dans les abattoirs pour des raisons de sécurité. Ou prenez sa collègue allemande Julia Klöckner ; qui veut que le prix de la viande augmente. Cela renforcerait la politique du personnel afin de prévenir les épidémies de corona dans les abattoirs. Le gouvernement répond aux modèles économiques pour protéger les terres et les résidents d’un point de vue sanitaire et économique.
Échange international
Il est clair que les gouvernements se concentrent également sur les producteurs étrangers. L'ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et ancien commissaire européen au commerce, Pascal Lamy, a récemment mis en garde au NRC contre les obstacles qui attendent le commerce international ; des pays qui introduisent de nouvelles lois par mesure de précaution, non seulement pour protéger la santé mais aussi pour renforcer les chaînes de production vulnérables de certains produits essentiels.
D'où obtenons-nous nos produits ? Où les faisons-nous fabriquer ? Au coin de la rue ou à l'autre bout du monde ? Les chaînes de production mondiales vont changer. Alors qu’un stock minimum était encore un point fort il y a six mois, il s’est avéré être une faiblesse à cause du corona. Fournir des biens et des services n’était soudain plus une évidence. La dépendance à l’égard des fournisseurs asiatiques est devenue douloureusement évidente avec la pénurie de masques. Les pays occidentaux réduiront en partie cette dépendance. Surtout pour les produits essentiels. Cela soulève également la question de la souveraineté nationale des industries clés.
Production à la maison
Un processus de relocalisation va démarrer au sein des industries. Les produits et la production sont recherchés plus près de chez nous. Mais fermer signifie aussi plus cher (coûts de production et de personnel plus élevés). La question est de savoir si les consommateurs sont prêts à payer un prix plus élevé. Euler Hermes s'attend à un retour des emplois peu qualifiés en Europe. En conséquence, le chômage diminuera, les salaires augmenteront, tout comme l’inflation.
Le commerce et les échanges mondiaux diminueront fortement. Les marchés boursiers et les flux de trésorerie changent en conséquence. De nouveaux produits financiers seront lancés. Les frontières seront moins ouvertes et les droits d’importation augmenteront. Les entreprises devront ajuster leurs activités géographiques. La logistique et la santé seront de plus en plus considérées comme des secteurs stratégiques et à ce titre protégés par les pays.
Nos chaînes de production sont actuellement encore conçues pour le « juste à temps ». Selon Lamy, nous le ferons « juste au cas où ». La propre résilience des pays deviendra de plus en plus un obstacle au commerce mondial.
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