Le parti de la Première ministre britannique Theresa May a obtenu moins de 26% des voix lors des élections au Parlement européen du dimanche 10 mai. Cela réduit de moitié les sièges du parti. C'est la dernière défaite de May, qui se retirera le vendredi 7 juin.
On s'attendait depuis des mois à ce que Mai jeté l'éponge, et pourtant la nouvelle de son départ a été une surprise. Au cours de la période écoulée, il semblait que May allait présenter son accord avec l'Union européenne à la Chambre des communes pour la quatrième fois. Cependant, le gain du taux de change de la livre n'a pas duré après la nouvelle.
La bonne nouvelle est que le processus du Brexit reprend enfin. Dans le même temps, le risque d'un no-deal chaotique a de nouveau augmenté. Ceux qui souhaitent se présenter à la présidence du Parti conservateur doivent le faire avant le lundi 10 juin. Le gagnant sera ensuite annoncé avant le début des vacances d'été (31 juillet). À quoi ressemblera la route du Brexit après cela ?
1. Offre de mai
Il est presque inévitable que le successeur du Premier ministre May sorte du camp « pro-Brexit ». Boris Johnson, l'ancien secrétaire d'État, a les meilleurs papiers pour cela. Il se pourrait simplement qu'il pilote encore une variante modifiée de l'accord actuel à la Chambre des communes avant la date limite du 31 octobre.
Ce faisant, il tient sa promesse de manœuvrer rapidement le pays hors de l'Union européenne, tandis que Johnson rencontre ses compatriotes du Brexit en prévoyant une option pour conclure de nouveaux accords sur la frontière nord-irlandaise. Selon les négociateurs européens, il faudra tout au plus quelques jours pour ajuster l'accord.
2. Reportez à nouveau
Johnson ou un autre candidat (comme l'ancien ministre Dominic Raab) veut sans aucun doute conclure des accords complètement nouveaux avec l'Union européenne. Les chances que cela se produise réellement sont minces. L'Union européenne ne manque pas une occasion de souligner qu'il existe déjà un accord et qu'il n'y a aucune raison de renégocier ; sauf pour faire des ajustements à l'accord actuel.
Si le nouveau Premier ministre parie là-dessus, il y a de fortes chances que le Brexit soit à nouveau reporté. L'Union européenne est prête à donner au nouveau Premier ministre le temps de préparer les discussions, de conclure des accords et de les soumettre ensuite à la Chambre des communes.
3. Pas d'accord
Le spectre du nouveau Premier ministre est de se retrouver (comme May) dans les sables mouvants entre la Chambre des communes et l'Union européenne. Il n'est pas exclu que nous nous dirigions vers un Brexit chaotique en octobre, sans accords clairs. La Banque centrale britannique a averti l'année dernière que la livre sterling pourrait chuter de 25 % dans ce scénario. Pour l'instant, ce danger ne semble pas très grand.
Quiconque parie sur un no deal trouvera peu de soutien dans la bataille pour la direction du Parti conservateur. De plus, la Chambre des Communes peut aussi mettre un terme à une éventuelle sortie chaotique de l'Union européenne. Malgré le prochain changement de Premier ministre, une vraie solution au Brexit est encore loin.
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