Le conflit commercial refait surface après les propos menaçants du président américain Donald Trump. Bien qu'il semble que la Chine ait le souffle le plus long, il n'est pas certain qu'un compromis soit à nouveau trouvé.
Il y a quelques semaines, une solution au conflit commercial semblait à portée de main. Le 11 octobre, un porte-parole de la Maison Blanche a déclaré qu'un large accord avait été atteint. Cependant, le mardi 19 novembre, le président américain a déclaré qu'il introduirait un paquet de nouveaux tarifs le 15 décembre s'il n'y avait pas de paquet d'accords dont il était satisfait. La probabilité que les deux parties la hachette donc l'enterrement est très petit.
Le grand souhait de Trump est que la Chine ouvre le marché intérieur aux entreprises américaines et accorde plus d'attention aux entreprises qui ne se soucient pas trop de la propriété intellectuelle. Cependant, la Chine n'attend pas cela. Le pays veut garder une emprise sur les entreprises ayant beaucoup d'influence sur l'économie nationale. Il espère également combler le fossé technologique avec les États-Unis. Un secteur technologique plus fort doit devenir le moteur de croissance de l'avenir. Le président Xi Jinping veut donc mener cette guerre commerciale à court terme, afin de sécuriser des opportunités de croissance à plus long terme. Cela aide que les taux fassent moins mal que les gros titres ne le suggèrent souvent.
Usine de fabrication du monde
La Chine est connue comme un pays exportateur par excellence. Cependant, l'économie nationale devient de plus en plus importante en tant que moteur économique. Au lieu de "Made in China", ce sont le Vietnam, le Cambodge et le Bangladesh qui inondent le monde d'articles. En outre, la Chine peut soutenir la croissance économique de plusieurs manières. Ces dernières années, le gouvernement a pris des mesures strictes pour contenir la croissance excessive du crédit. Une politique plus flexible laisse plus de place à la croissance économique. Le gouvernement peut également donner un coup de pouce à l'économie avec certaines mesures fiscales.
La Chine peut se permettre de laisser mijoter la guerre commerciale pour le moment. En revanche, Trump doit tenir compte des élections de 2020. De ce point de vue, les nouvelles taxes (qui concernent l'électronique) peuvent s'avérer très gênantes. Selon une étude de Reuters, 92 % des produits vendus par Apple contiennent des pièces soumises à ces nouveaux tarifs d'importation. Ce n'est pas sans raison que Trump a déjà suggéré d'exempter Apple. Trump a également les mains pleines de politique intérieure après que l'ambassadeur européen Gordon Sondland l'a lâché lors d'un témoignage lors du procès en destitution.
Rassemblement de fin d'année
Le scénario le plus probable est que Trump présentera bientôt un compromis sans enthousiasme, comme une victoire majeure dans cette guerre commerciale entre les pays. Sur les marchés boursiers, cela pourrait être le début d'un rallye de fin d'année. Le dollar pourrait reculer, les acteurs financiers préférant les devises à plus forte croissance et à plus haut rendement telles que celles des pays émergents. Ce n'est pas encore si loin, car avec Trump on ne sait jamais.
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Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/column/10884761/wat-als-handels Krijgs-echt-losbarst]Et si une guerre commerciale éclatait vraiment ?[/url]