Le dollar a été remarquablement discret sous le règne de Donald Trump. Les fluctuations des taux de change étaient beaucoup plus faibles que sous les présidents précédents.
Une grande partie du monde a poussé un soupir de soulagement lorsque Donald Trump a quitté la Maison Blanche mercredi matin. Bien sûr, il est fort possible que certains rédacteurs de nouvelles et comédiens le voient partir avec un certain regret. Après tout, il a toujours fait sensation et était une cible reconnaissante de parodie et de sketchs.
Dans un sens, son départ est aussi une perte pour le monde monétaire. Sous Trump, le dollar était relativement stable. Par rapport à l'euro, par exemple, la devise a fluctué entre 1,05 $ et 1,25 $. Cette bande passante de 20 centimes de dollars est éclipsée par les chocs de prix qui se sont produits sous les règnes de ses prédécesseurs.
Quand le dollar a-t-il été le plus fou ? Sous Barack Obama (2008-2016), la différence entre les cours du dollar les plus élevés et les plus bas était plus du double à 0,47 $. C'était même 0,68 $ sous George W. Bush (2000-2008). À cet égard, Ronald Reagan (1980-1988) prend le gâteau. Au cours des cinq premières années de son règne, le dollar a doublé de valeur par rapport au Deutschmark, qui est considéré comme le précurseur de l'euro. Certes, chacun de ces présidents a exercé deux mandats. Trump n'est resté au pouvoir que pour un mandat de quatre ans. Mais même pendant le seul mandat de George HW Bush (4-1988), les rendements des prix étaient plus importants que sous Trump.
Guerre, attentats et crise
Dans l'un de ses derniers tweets en tant que président, Trump lui-même a fait une déclaration. Il a dit qu'il était fier de ne pas avoir déclenché une nouvelle guerre en tant que premier dirigeant américain depuis des décennies. Bien que cette affirmation puisse être prise avec un grain de sel, comme d'habitude, Trump a raison. Pendant son règne, il n'y a pas eu de chocs spécifiques comme la crise du crédit en 2008, les attentats terroristes de 2001 ou l'invasion irakienne du Koweït en 1990. La pandémie de Covid-19 a bien sûr été une surprise. Mais grâce à une action rapide et décisive des gouvernements et des banques centrales, le coup économique frappera beaucoup moins fort qu'on ne le craignait un moment.
Trump peut remercier Biden
Une raison plus importante du calme monétaire, cependant, est que la politique monétaire de nombreux pays et régions s'est de plus en plus alignée sur celle des États-Unis. Dans la plupart des économies développées, les taux d'intérêt se sont approchés de zéro. D'ailleurs, lorsque Trump a pris ses fonctions, il voulait surtout faire baisser le dollar, afin de renforcer la position concurrentielle américaine. Au départ, cela ne fonctionnait que contre le renminbi chinois. Le dollar a perdu du terrain face à l'euro ces derniers mois. Mais cette baisse a été principalement causée par la perspective que Biden sortira bientôt de son portefeuille. Il est donc très douteux que la faiblesse du dollar ait permis à Trump de fermer un peu plus facilement la porte de la Maison Blanche derrière lui.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
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