En tant que valeur refuge, le franc suisse a longtemps eu le vent en poupe face à une tourmente croissante dans le monde financier. Il y a maintenant un avantage d'intérêt en plus de cela. Mais pourquoi la monnaie ne monte-t-elle pas beaucoup plus vite ?
La Suisse a beaucoup de choses que vous, en tant que Néerlandais, pouvez regarder avec envie. De belles montagnes, de délicieux chocolats et jusqu'à il y a quelques années, même un secret de banque presque sacré. Bien que cette dernière appartienne désormais au passé, une inflation modeste et une banque centrale décisive peuvent s'ajouter à cette liste. Alors que l'inflation aux Pays-Bas est de près de 10 %, ce pourcentage dans le pays alpin est inférieur à 3 %. Ces raisons étaient déjà un bon sujet pour début avril une colonne† Pour ceux qui n'ont pas envie de les chercher à nouveau, voici la liste en bref : grâce aux centrales nucléaires et à l'hydroélectricité, le pays n'est pas gêné par la hausse des prix de l'énergie, les réductions forcées des primes d'assurance maladie et un franc cher.
Timing inattendu, taille surprenante
Ce franc a également reçu un fort coup de pouce de la banque centrale suisse il y a une semaine. Par surprise, la Banque nationale suisse (BNS) a relevé son taux directeur pour la première fois en XNUMX ans. Non seulement le moment de l'ajustement était inattendu, mais son ampleur l'était aussi. Alors que la Banque centrale européenne (BCE) semble anticiper très prudemment une hausse d'un quart de pour cent, le taux d'intérêt en Suisse a augmenté de pas moins d'un demi pour cent. La BNS a même fait allusion à de nouvelles hausses de taux dans les mois à venir. C'est tout un changement bien sûr. Jusqu'à récemment, la Banque centrale suisse, avec celle du Japon, était la seule au monde à ne pas avoir exprimé le désir de relever les taux d'intérêt.
Bel abri avec le franc
La hausse des taux d'intérêt rend généralement plus attrayante la détention d'actifs dans une devise particulière. Bien que peu de parties insistent sur cela au taux actuel de -0,25%, cela abaisse le seuil pour ceux qui souhaitent passer au franc suisse en raison de l'incertitude sur le climat financier. La devise est considérée comme une valeur refuge grâce à un secteur bancaire solide, une économie nationale qui n'est pas facilement perturbée par des facteurs externes et une banque centrale prudente. Ces caractéristiques sont l'une des principales raisons pour lesquelles le franc a augmenté de près de 10 % par rapport à l'euro depuis septembre de l'année dernière. Bien qu'en théorie le franc continue de tenir la queue, en pratique, il semble différent.
Bordure de granit ou de papier ?
Dès que la barrière du 1 euro menace d'être franchie, la BNS freine fort. À cet égard, la banque centrale aspire à la prévisibilité et veut éviter que la compétitivité internationale de la communauté économique suisse ne soit érodée. L'an dernier, les interventions sur le marché des changes ont coûté à la BNS 21,1 milliards de francs. Et en année corona 2020, c'était même 110 milliards de francs. Y a-t-il une limite à ce que la banque peut faire pour défendre la limite de 1 € ? Sans doute, car en janvier 2015, la limite de 1,20 € a été débloquée de manière inattendue. A l'époque, le franc avait bondi de plus de 15% d'un coup. Cependant, la hausse surprenante des taux d'intérêt souligne que la BNS ne regarde pas dans les cartes. Parier sur un franc plus élevé n'a donc guère de sens pour l'instant.
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