Le lien entre la météo et l'économie est parfois plus important que vous ne le pensez. Par une augmentation ou une diminution de la productivité au sein des pays, le changement climatique peut également affecter le monde monétaire, par exemple. Saviez-vous, par exemple, que les cours des actions augmentent relativement légèrement plus souvent les jours où le soleil brille que lorsqu'il est nuageux ?
Ce fait est dû aux scientifiques David Hirshleifer et Tyler Shumway, qui, il y a une vingtaine d'années, ont signalé la météo à côté des positions de clôture de l'indice sur 26 marchés boursiers pour un total de 92.445 XNUMX jours de bourse. Mais la météo affecte également l'économie d'autres façons. Par exemple, vous aurez remarqué ces derniers jours que vous êtes juste un peu moins productif avec le temps chaud. La chaleur freine également la croissance économique par d'autres moyens. Par exemple, le faible niveau d'eau cause des problèmes au trafic maritime et à l'industrie.
L'impact du changement climatique
L'effet d'une vague de chaleur est à peine visible dans le tableau économique plus large. Mais la situation change si les températures sont nettement plus élevées sur de plus longues périodes que par le passé. Dans le monde financier, de plus en plus d'attention est accordée au lien entre le changement climatique et l'économie. Par exemple, la maison de fonds britannique Schroders a calculé l'année dernière que la productivité économique en Inde chuterait de plus d'un pour cent si la température moyenne sur notre planète augmentait de trois degrés. Au Brésil, cet impact est d'un peu moins d'un pour cent, tandis que l'Afrique du Sud appartient également au groupe des pays climatiques vulnérables.
Des problèmes pour la roupie, le real et le rand ?
Une croissance économique plus faible affecte également le monde monétaire. Lorsque la production d'un pays augmente, une partie des biens et services supplémentaires est souvent vendue à l'étranger. Le Fonds monétaire international a déjà fait le lien entre la productivité économique et le taux de change réel dans le passé. À cet égard, les choses ne se présentent pas bien pour la roupie indienne, le réal brésilien et le rand sud-africain. Les trois pièces ont déjà attiré l'attention en 2013, lorsque la banque d'investissement Goldman Sachs a rédigé un rapport sur les « cinq fragiles » (les cinq vulnérables). Outre les devises mentionnées, la lire turque et la roupie indonésienne faisaient également partie du groupe de devises dont le taux de change pourrait subir de fortes pressions.
Le dollar canadien s'envole
Incidemment, il y a aussi des pays où la productivité peut effectivement augmenter en raison du changement climatique. Par exemple, parce que davantage de terres deviendront disponibles pour l'agriculture, où il fait encore trop froid pour faire pousser quoi que ce soit. Au Canada, par exemple, la productivité peut augmenter d'un pour cent si la température moyenne augmente de trois degrés. Le dollar canadien s'est déjà apprécié de plus de 10 % par rapport à l'euro cette année. Cependant, cela n'a rien à voir avec la récente vague de chaleur, mais tout à voir avec le prix élevé du pétrole et la rapidité avec laquelle la banque centrale canadienne a relevé le taux d'intérêt officiel de plus de 2 % cette année. Comme dans la nature, les effets du changement climatique sur le monde monétaire ne se font généralement sentir qu'à très long terme.
Joost Derks est spécialiste des devises chez iBanPremier. Il a plus de vingt ans d'expérience dans le monde des devises. Cette colonne reflète son opinion personnelle et n'est pas conçue comme un conseil professionnel (d'investissement).
© DCA Multimédia. Le droit d'auteur est basé sur ces informations sur le marché. Il est interdit de reproduire, distribuer, distribuer ou rendre disponible le contenu à des tiers moyennant des frais, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation expresse et écrite de DCA MultiMedia.
C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/column/10900056/ook-climate-op-de-valutamarkets]Le changement climatique sur les marchés des devises aussi[/url]