Blogue : Peter Goumans

Les procédures sommaires concernant la réglementation des phosphates sont logiques

27 mars 2017 - Pierre Goumans

Les médias accordent une grande attention aux agissements des éleveurs bovins qui annoncent vouloir dénoncer le Règlement Plan de Réduction des Phosphates 2017. Ce règlement entrera en vigueur le 1er mars 2017 et vise à réduire le nombre de bovins en 2017.

Les prélèvements doivent inciter les éleveurs à ramener leur cheptel au niveau du 2 juillet 2015 pour les exploitations laitières. C'est un moins de 4 pour cent, sauf pour les entreprises terrestres. Pour les exploitations non laitières, elles doivent atteindre le niveau du 15 décembre 2016. Pour de nombreuses entreprises, cet arrangement est très injuste en raison des dates de référence en 2015 et 2016. Il est donc aisé de comprendre que les éleveurs ont une une revue judiciaire provoquer. 

Le secrétaire d'État ne veut rien savoir à ce sujet

référé
En collaboration avec Linssen CS Advocaten, notre bureau a pris contact directement avec le secrétaire d'État à propos du programme. Il ne veut pas bouger. C'est pourquoi une injonction préliminaire a été préparée. Une sélection a été effectuée afin de présenter au tribunal un échantillon représentatif des entreprises concernées par le dispositif. De cette manière, l'impact de la réglementation sur l'ensemble du secteur des élevages bovins devient clair pour le tribunal et les procédures sommaires peuvent être menées de manière efficace et efficiente. En référé, il est demandé au juge des référés de déclarer le règlement non contraignant et de le rendre inopérant.

Cette décision servira alors de ligne directrice pour toutes les entreprises concernées. Le référé aura lieu le 12 avril 2017. Le jugement suivra dans un délai maximum de 2 semaines. Malheureusement, le verdict ne tombera pas avant la seconde quinzaine d'avril. Pour les éleveurs, cela signifie qu'il y a peu à contrôler ce mois-là. 

Après cela, d'autres initiatives de procédures sommaires ont suivi. Plusieurs entreprises individuelles l'ont mis en œuvre concrètement. Deux autres procédures en référé seront donc entendues le 12 avril. D'autres ont annoncé des procédures sommaires dans les médias, mais n'ont pas encore traduit cela en actions concrètes. Cette approche n'est pas très efficace et pose au tribunal des problèmes d'organisation. 

La provision pour les goulots d'étranglement fournira rarement une solution

Action avant le 1er avril
En attendant, la date du 1er avril approche à grands pas. Avant cette date, les éleveurs de bovins doivent déclarer s'ils font appel à la clause de pénurie du régime. La provision pour les goulots d'étranglement dans le système est extrêmement limitée et n'offrira que rarement une solution.

Si une exploitation bovine n'est pas couverte par la disposition, mais que l'éleveur estime que la situation de son exploitation doit être considérée comme un goulot d'étranglement (principalement une injustice), il est logique de le signaler. Après tout, les objections et les recours (au Tribunal d'appel du commerce et de l'industrie) peuvent faire l'objet d'un recours contre la décision relative à cette notification. Cela permet une évaluation par le tribunal.

N'attendez donc pas l'issue de la procédure sommaire et agissez en temps opportun pour garantir cette possibilité.

Pierre Goumans

Peter Goumans est avocat chez Hekkelman. Il se concentre sur le secteur agricole et suit de près l'évolution de ce secteur. Dans ses blogs, il discute des questions juridiques dans le secteur agricole.

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