Blogue : Peter Goumans

De la réduction du phosphate aux droits sur le phosphate

28 Décembre 2017 - Pierre Goumans - Commentaires 3

Le règlement du plan de réduction des phosphates de 2017 prendra fin dans quelques jours. La mise en œuvre et les résultats du règlement ont ouvert la voie à l'introduction du système de droits sur le phosphate.

Tout vise à rendre cela possible dès le 1er janvier 2018 (via un avenant au Loi sur les engrais) visant à introduire des droits sur le phosphate pour les bovins laitiers et les élevages de bovins laitiers. Comment ça marche tout ça ?

Réduction des phosphates
Le règlement sur le plan de réduction des phosphates de 2017 était une mesure d'urgence temporaire visant à réduire le production de phosphates en ramenant les bovins laitiers en dessous du plafond de production de phosphate applicable. Le dépassement de ce montant (sur la dérogation ci-jointe), faisait obstacle à l'introduction du système de droits sur le phosphate. L'émission de droits sur des actifs négociables est considérée comme une aide d'État inadmissible en cas de violation des réglementations.

La Commission européenne n'est plus un obstacle

Carola Schouten, ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV), indique que l'objectif de réduction visé a été atteint. Les problèmes d'aides d'État ne font plus obstacle à l'introduction des droits sur le phosphate. La Commission européenne (CE) ne fait plus obstruction.

Le projet a donné lieu à un afflux massif de procédures judiciaires. Cela est dû au caractère radical du projet. Ces procédures Cependant, elles ne prendront pas fin le 1er janvier 2018. Après tout, les procédures d'appel contre les jugements du juge intérimaire du tribunal de district de La Haye sont toujours en cours. 

Et pour les entreprises qui, via la touche lumière, ont été exclues du champ d'application du règlement, les procédures seront suivies de procédures d'opposition et de recours contre les décisions fiscales. En fin de compte, la chambre de recours des entreprises devra se prononcer sur la viabilité juridique du règlement sur le plan de réduction des phosphates de 2017.

Cet arrangement aura donc des conséquences à long terme : non seulement au niveau de l'entreprise, mais certainement aussi dans le cadre de procédures judiciaires.

Système de droits sur le phosphate
Le système des droits sur le phosphate est conforme Schouten nécessaire pour garantir que la production de phosphate par les bovins laitiers reste inférieure au plafond de phosphate autorisé. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il y aura une chance d'obtenir une nouvelle dérogation à la directive sur les nitrates. Il semble qu’il faudra attendre avril 2018 avant que cela ne devienne clair.

L’objectif est de garantir que le contenu de la nouvelle dérogation soit au moins égal à celui actuel : 250 ou 230 kilogrammes d’azote provenant du fumier des animaux de pâturage par hectare et par an dans les exploitations comportant au moins 80 % de prairies. Reste à savoir quel résultat pourra être obtenu à Bruxelles.

La lettre au Parlement du 20 décembre 2017 contient d’autres nouvelles qui méritent d’être lues. Le plus frappant est que le ministre déclare que les droits sur le phosphate (ainsi que les droits sur les porcs et les volailles) sont amortissables fiscalement. C'est alors clair.

La loi fera immédiatement partie de la loi sur les engrais

Introduction des droits de phosphate
La loi sur les droits sur les phosphates pour les bovins laitiers sera immédiatement incorporée à la loi sur les engrais dès son introduction. À partir de 1 Janvier 2018 Cette loi interdit de produire plus d'engrais animaux avec les bovins laitiers (exprimés en kilogrammes de phosphate) sur 1 année civile que les droits de phosphate applicables à l'entreprise.

Le ministre détermine le montant des droits de phosphate. Cela se fait dans les décisions envoyées par l'Agence néerlandaise des entreprises (RVO.nl) entre le 2 et le 14 janvier 2018. Il semble désormais que des décisions soient également envoyées à des entreprises qui ne bénéficient d'aucun droit. En effet, ils n’avaient aucun cheptel au 2 juillet 2015.

Une protection juridique est disponible contre toutes ces décisions. Les objections peuvent être déposées pendant un délai de 6 semaines (après expédition). Je m’attends à ce que ces possibilités de protection juridique soient à nouveau fréquemment utilisées. Après tout, les enjeux sont considérables pour les exploitations laitières et d’élevage.

Commerce de droits
Le négoce des droits de phosphate sera ouvert à partir de la mi-janvier. Cela n’arrivera donc pas immédiatement. Le plan d'urgence sera (pour autant que cela soit connu) ouvert jusqu'au 1er avril 2018. Cela s'applique également au plan d'arrêt et de coupure. La date de début de l'ouverture n'est pas encore connue.

Cela s'applique également au contenu précis de l'arrangement de goulot d'étranglement. Il est frappant de constater qu’à l’heure actuelle, les règles d’application font encore défaut. Il a sans aucun doute été préparé, mais dans un processus législatif qui a pris si longtemps, on aurait pu s'attendre à ce que le secteur soit informé en temps opportun.

En route vers 2018
Avant le 1er janvier 2018, un certain nombre de choses restent à faire pour mettre en œuvre le système. À partir du 2 janvier 2018, les exploitations laitières connaîtront clairement le nombre de droits de phosphate. Cela signifie que la régulation de la croissance de l’élevage laitier aux Pays-Bas entre dans une nouvelle phase importante et de grande envergure.

Pierre Goumans

Peter Goumans est avocat chez Hekkelman. Il se concentre sur le secteur agricole et suit de près l'évolution de ce secteur. Dans ses blogs, il discute des questions juridiques dans le secteur agricole.
commentaires
Commentaires 3
le receveur de taupes 28 Décembre 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/ondernemen/blogs/column/10877039/van-phosphatereduction-naar-phosphaterechten][/url]
le stratagème le plus stupide jamais inventé par des fonctionnaires - c'est ainsi qu'aux Pays-Bas, seules les entreprises se retrouvent sans terrain pour faire paître leurs vaches, les citoyens sont induits en erreur parce qu'ils pensent que les vaches paissent bien dans les prés, mais elles marchent dessus leur propre fumier et s'ils avaient élaboré un système basé sur la terre, les animaux - les citoyens - la CEE - et tous les agriculteurs auraient été bien mieux lotis et moins chers
Abonné
info 28 Décembre 2017
Un programme entré en vigueur 2 ans trop tard, plusieurs entreprises ont maintenant investi dans une expansion, ce qui dans la plupart des cas n'a pas fonctionné, il est facile de déterminer si cela était prévisible, tout le monde était au courant du plafond de fumier mais ne le savait pas. en faire assez. Le mal est fait et nous pouvons désormais passer à autre chose.
Peter 29 Décembre 2017
Je peux apporter du fumier (avec des camions polluants en CO2) des entreprises intensives sur mon terrain, car j'ai suffisamment de terrain, mais il est interdit de laisser marcher mes propres vaches !!!!
C'est fou à quel point ???
hans 30 Décembre 2017
Peter, tu peux vendre une partie de ton terrain, et donc éventuellement rembourser mes dettes, donc ce n'est pas un problème. Votre "collègue" qui a fait construire une villa à vaches n'a d'autre choix que d'utiliser des vaches pour rembourser sa dette, et si cela n'est pas possible, il ne peut que vendre toute son entreprise, c'est donc un problème. S’ils n’étaient pas aidés, d’ici un an, 350 élevages de vaches coûteux seraient mis en vente sur le marché, et le marché, et donc la bulle, s’effondrerait. Terriblement? Oui, car cela pourrait être un désastre pour RABO, car alors beaucoup plus d’entreprises se retrouveraient soudainement sous l’eau. Peter, votre solution consiste à ne pas fournir de fumier avec plusieurs autres, ce qui ferait augmenter le prix de l'enlèvement du fumier et éliminerait ainsi les entreprises les plus intensives et les plus lourdement financées. Vous pourrez alors acheter des droits de phosphate à des prix normaux et développer votre entreprise terrestre.
Vous ne pouvez plus répondre.

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