Blog : Piet van der Eijk

Pacht : "Le rivage fera tourner le navire"

25 mai 2017 - Piet van der Eijk - Commentaires 4

Ce qui monte trop haut ne peut que tomber. L'augmentation annuelle des normes de loyer a pris fin. Cependant, gardez à l'esprit que les normes de location 2017 ne prendront effet qu'à partir de l'année de prix de location suivant le 1er juillet 2017. C'est généralement uniquement à partir de l'année de culture 2018.

La plupart des locataires paieront un loyer encore plus élevé cette année sur la base des normes de loyer précédentes de 2016. Cela ne peut être résolu que si le loyer est supérieur à 2 % du prix du terrain.

Cette limite de 2 % est dépassée

La limite de 2 % est d'ailleurs assez dépassée en raison de l'augmentation du prix des terres au cours de ce siècle. Il est donc peut-être temps de reconsidérer. Ces 2 % remontent aux années 90. À cette époque, l'intérêt se situait encore entre 7 et 8 %. De plus, aucun locataire n'aura acquis son bien à titre gratuit. Il ou elle a droit à un retour sur la valeur locative du terrain.

Basé sur la récompense foncière
Les normes de bail de 2017 sont basées sur la rémunération foncière de 2011 à 2015. Parmi celles-ci, 2011 et 2014 (et la superficie arable du sud-ouest en 2013 et localement 2015) ont été de mauvaises années pour les grandes cultures. Dans l'élevage laitier déjà en difficulté, les locataires retrouvent une bouffée d'air frais. C'est donc une question de persévérance. 

Sachant que 2015 a également été une mauvaise année de revenus pour les éleveurs laitiers (en plus de 2016), la baisse du loyer dans les zones d'élevage se poursuivra l'année prochaine. Les bailleurs ont obtenu des rendements élevés à ce jour. D'un côté, un loyer toujours plus élevé et, de l'autre, une forte augmentation de la valeur de leur bien.

Il n'y a pas de meilleur investissement qu'un terrain loué

Il n'y a pas de meilleur investissement qu'un terrain loué, avec une valeur stable et un faible risque. Je n'entends que des plaintes de propriétaires privés et elles concernent principalement l'impôt sur le rendement du capital.

Pas de décision de Van Dam
Le secrétaire d'État a indiqué au BLHB qu'il ne souhaitait pas se prononcer sur l'évolution des prix des baux réguliers et libéralisés. Il attend l'avis du médiateur, M. Heldoorn. La BLHB a proposé au médiateur de faire (ré)évaluer par des experts les principes du système actuel de prix de location. 

Nous nous attendons à entendre les conclusions du médiateur avant l'été. Pendant ce temps, le secrétaire d'État est sur une trajectoire de collision dans sa bataille sur les droits de phosphate avec l'élevage laitier. Ici aussi, le rivage fera tourner le navire. 

Peter van der Eijk

Piet van der Eijk a été président de l'Association des locataires fonciers et des utilisateurs fonciers propriétaires (BLHB) de 2012 à début 2019. Il possède également une ferme arable dans le polder de Biesbosch à la périphérie de l'Eiland van Dordrecht.
commentaires
Commentaires 4
andré vw 27 mai 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/ondernemen/blogs/column/10874627/pacht-de-wal-zal-het-schip-wel-keren][/url]
Chers lecteurs,
Actuellement de nombreux baux avec inscription.
Les montants montent en flèche de 1500,00 à 1750,00 par ha (herbe ou maïs)
Celui qui s'inscrit pour cela va à mon avis avoir du mal.
assez grossier 27 mai 2017
Le temps nous le dira, mais c'est en effet beaucoup d'argent.
Je ne pourrai pas compter.
Abonné
erik 27 mai 2017
Ils ont dû y penser avant de s'inscrire j'espère. Je pense que l'article touche la corde sensible, car les locataires réguliers reçoivent des loyers exorbitants grâce à ce système, alors qu'ils ont également une rotation des cultures avec des céréales. Et aux prix actuels, c'est un pays déficitaire. Il est en effet très facile pour les bailleurs d'oublier que les prix des terrains augmentent en moyenne et que le taux d'intérêt est très bas.
andre 28 mai 2017
Vous pouvez justifier de nombreuses souscriptions élevées, d'un bail gratuit, mais prenez la valeur des ventes de fumier, le droit de garder des animaux, le rendement de la terre et la compensation de l'UE.

Si vous possédez une entreprise et que vous la louez, vous pouvez aller beaucoup plus loin et rester dîner. Mais si vous avez une entreprise entièrement louée, la rémunération de votre propre travail et de vos revenus peut devenir très faible.
tenez compte du fait qu'en tant que fermier, vous devez également investir dans la qualité du sol, pour le garder fertile pendant longtemps.
Edwin 30 mai 2017
Une ressource rare finira par se retrouver entre les mains de ceux qui peuvent en tirer le meilleur rendement. C'est ce qu'on appelle le marché.
Vous ne pouvez plus répondre.

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