Votre Excellence, lorsque cette colonne apparaîtra, le nouveau cabinet Rutte III sera en construction. Et oui, nous avons enfin de nouveau un ministre de l'Agriculture. C'est une bonne chose d'avoir à nouveau une figure de proue pour les agriculteurs et les horticulteurs aux Pays-Bas.
L'agriculture néerlandaise, très vantée à l'étranger, est sous-évaluée chez nous. L'agriculture est porteuse du paysage culturel et historique et des valeurs naturelles associées. Cependant, aux Pays-Bas (à mon avis, le seul pays au monde), des polders entiers sont inondés pour attirer des espèces exotiques, telles que l'aigle de mer et le balbuzard pêcheur.
Nouvelle nature
Aussi impressionnants que soient ces oiseaux, on les trouve partout dans le monde et les oiseaux indigènes (les hiboux chevêches et les effraies des clochers), les oiseaux « communs » des champs et des prairies (le vanneau et la barge à queue noire) et les oiseaux de ferme (les moineaux et hirondelles) sont chassés. . Les nouvelles réserves naturelles sont peuplées de chevaux exotiques, de buffles, de bovins et de cerfs libérés qui, s'ils ne sont pas nourris en plus, sont autorisés à mourir de faim en hiver.
Avec la « nouvelle » nature, les valeurs naturelles existantes sont détruites. Dans le même temps, malgré toutes les exigences en matière de bien-être animal, l'élevage est vilipendé et rejeté comme (pour ne pas dire plus) hostile aux animaux. Même l'agriculture basée sur la terre n'est pas épargnée. J'ose dire que les vaches aux Pays-Bas n'ont jamais été aussi bonnes.
L'élevage aux Pays-Bas
Malheureusement, cela ne s'applique pas aux éleveurs, qui peuvent à peine garder la tête hors de l'eau. C'est parce qu'ils sont obligés de réduire leur entreprise en raison de la réglementation sur les phosphates. Les droits de phosphate n'ont pas été créés comme un moyen pour la charge de phosphate, mais pour contrôler la charge d'azote des eaux souterraines. Il répond à la norme européenne presque partout, mais quand même. Je voudrais vous faire quelques suggestions.
D'abord; n'entrez pas dans les droits de phosphate. Ce plafond de phosphate est fictif, on exporte du fumier qui ne se retrouve pas sur le sol hollandais. Le lien avec la terre devrait être un point de départ. Cela pourrait également inclure les terres arables qui reçoivent le fumier ou cultivent les cultures fourragères. Élever les normes d'utilisation. Il est étrange que, selon la comptabilité du fumier, nous soyons autorisés à fournir moins de minéraux que les cultures n'en ont besoin.
Le sol s'appauvrit et nous sommes littéralement les mains vides. Le maintien de la teneur en matière organique est limité par les normes de phosphate. Faire en sorte que ces droits sur les phosphates, s'ils viennent, ne soient en aucun cas négociables. Ensuite, l'argent disparaît à nouveau du secteur, comme cela s'est produit avec le quota laitier (rétrospectivement, à tort). N'imposez pas de plafond rétroactivement et n'appliquez pas de décote aux entreprises qui n'ont pas du tout contribué au problème.
Donnez-leur à nouveau un avenir
En bref : expliquer à Bruxelles, avec la force des arguments, qu'il n'y a pas de problème et redonner un avenir aux éleveurs. Je vous souhaite beaucoup de sagesse, notamment pour établir une politique cohérente en matière de baux et d'occupation du sol.
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