Le printemps est enfin arrivé début avril (après un faux départ en mars). L'herbe et les céréales verdissent le paysage, les arbres poussent, les betteraves semées tôt sont déjà au-dessus du sol et cela vaut également pour les oignons. Aimer le travail signifie travailler de longues heures.
Reste à savoir si les efforts seront récompensés. « Semer, c'est semer », disait toujours mon père. Il faisait référence aux problèmes de levée d'une culture semée ; parfois trop sec pour une bonne germination et parfois trop humide. Cela a été suivi d'une sécheresse, qui peut provoquer la formation d'une croûte. Quelque chose qui rend la fréquentation plus difficile. Avec le premier, il fallait semer plus profondément et avec le second, il fallait semer moins profondément.
À Wageningen, j’ai appris qu’il ne fallait pas semer trop profondément, ni trop superficiellement. Cela ne m'a pas rendu beaucoup plus sage. Dès que le sol était prêt, les plants de pommes de terre pouvaient également être plantés. Cependant, nous avons maintenant reçu de fortes averses de pluie avec 30 à 50 millimètres de précipitations sur les îles de la Hollande méridionale.
Espoir et peur
Le portefeuille est à l'extérieur. Les espoirs et les craintes concernant la nouvelle saison alternent. Les prix contractuels à peine rémunérateurs, comparés au risque que comportent les prix libres. La terreur du marché touche désormais également les prix du lait et ceux de la betterave sucrière. Ici aussi, nous sommes désormais mieux lotis avec des rendements (européens et peut-être même mondiaux) plus faibles, afin de mieux équilibrer l'offre et la demande. Cela soutiendrait le prix de nos produits.
En revanche, les coûts des moyens de production augmentent. L'agriculteur individuel recherche une solution par la multiplication et l'expansion (parfois même sous la forme d'un emploi en dehors de l'exploitation) et souvent par l'intensification. Cela a toutes les conséquences sur l’utilisation des terres. Certaines personnes sortent de cette course effrénée et quittent leur entreprise.
Locataire régulier
Même le locataire habituel, malgré son statut protégé, a du mal à garder la tête hors de l'eau. Il superficie de location régulière Selon Statistics Pays-Bas, il a diminué de 2007 % entre 2011 et 10 et de 2012 % entre 2017 et 30. En revanche, la superficie des baux libéralisés a augmenté de 95 % (augmentation annuelle de 15 %). Ce n’est pas parce que le bail libéralisé à court terme et plus coûteux serait également plus attractif pour le locataire. Comme le bailleur FPG voudrait nous le faire croire.
L'Association des locataires et exploitants de terres propres (BLHB) a souligné sa vision en matière de location et d'utilisation des terres dans une lettre adressée à la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire). Nous en avons entendu parler lors de la réunion annuelle du BLHB Aldrick Gierveld, directeur général du ministère de l'Agriculture, que l'on peut s'attendre à une position du ministère prochainement. Alors un nouveau départ ?
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