La Loi sur les baux est entrée en vigueur en 1958, soit il y a 60 ans cette année. Avec la loi sur le bail, la position du locataire était légalement protégée. L'Association des locataires fonciers et des utilisateurs fonciers propriétaires (BLHB) s'y est engagée depuis des décennies.
Le bail unique a été introduit en 1995 et a été remplacé par le bail libéralisé en 2007 (lorsque la législation a été intégrée au Code civil). Le bail ordinaire devient puisque appelé bail ordinaire.
Ambiguïté dans le système
Parce que les baux réguliers et libéralisés à côté de l'autre existent, une ambiguïté est apparue dans le système. Le bail ordinaire protégé est ainsi supplanté par le bail libre et libéralisé. Les propriétaires considèrent les baux réguliers comme trop protecteurs et (lorsqu'ils choisissent de mettre des terres en valeur) préfèrent les émettre dans des baux libéralisés ou des baux emphytéotiques.
Pour les métayers, les avantages du bail régulier sont grands. Cependant, les locataires peuvent également avoir besoin de baux libéralisés, par exemple sur une ferme avec une grande partie de leurs propres terres ou sur une entreprise avec un bail régulier. Dans ces situations, cette forme de bail peut être efficace pour un terrain supplémentaire. Il vient ensuite compléter la superficie existante. Cela signifie également que les coûts existants peuvent être répartis sur une plus grande surface.
Les systèmes ne doivent pas se chevaucher
Il est dans l'intérêt des locataires et des bailleurs que les systèmes puissent coexister sans s'évincer. Les contrats existants doivent être respectés. Il n'y aura pas de soutien pour changements si cette condition préalable est manquante.
Le principe de base est que le bail avec le plus de droits génère le prix de location le plus élevé. Pour tous les baux, le prix doit être lié à la capacité de production du terrain. Lors de l'émission de nouveaux baux réguliers, le locataire en sera conscient. Après tout, il conclut un contrat à long terme.
Le BLHB a également précédemment accepté de libérer les prix des baux pour les nouveaux baux réguliers, afin de favoriser la conclusion de nouveaux contrats. Les baux libéralisés (également appelés baux flexibles) doivent être limités d'une certaine manière, sinon aucun nouveau bail régulier ne sera établi. Le BLHB a mis à la disposition du ministre un coup de pouce pour rencontrer les locataires de baux flexibles de courte durée.
Politique locative et vision agricole
Un nouveau bail régulier, un bail de carrière et un bail emphytéotique sont disponibles pour une émission à long terme. Les baux flexibles à long terme devraient être découragés pour éviter une dépendance excessive. Un ajustement de la politique de bail cadre également bien avec la vision agricole. Cela signifie que c'est au tour du ministre.
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