Le contraste est super. Alors que le cabinet a annoncé lundi, par l'intermédiaire du ministre sortant Stef Blok, qu'un permis serait probablement accordé pour forer du gaz dans la mer des Wadden, les agriculteurs de notre pays pourraient être expropriés, voire se voir retirer leur permis. Les prairies peuvent alors laisser la place à des habitations.
Sous le grand intérêt des médias, des citoyens inquiets et des militants du climat, Blok s'est exprimé lundi à Ternaard en frison sur les projets d'extraction de gaz sous la mer des Wadden en 2023. Les citoyens de la région sont furieux que « leur » mer des Wadden soit la proie de l'extraction de gaz, avec toutes les conséquences et dangers possibles que cela implique. Même si les politiciens de La Haye parlent de nouvelles sources d'énergie, ils continuent volontiers à forer pour extraire ce gaz ancien et lucratif. Nota Sous la mer des Wadden, zone Natura 2000 et également site du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Zone Natura 2000
Le pont vers le dossier de l'azote, dans lequel l'élevage est au premier plan, est alors rapidement créé. Parce que les éleveurs qui exploitent à proximité d'une zone Natura 2000 sont pendus expropriation ou l' lui retirer son permis Au-dessus de la tête. Il est logique que les agriculteurs et les défenseurs soient furieux.
Blok se cache derrière le fait que, juridiquement parlant, le gouvernement n'a d'autre choix que d'accorder un permis de forage à la NAM. Une petite consolation que le gouvernement a pour les personnes concernées est que l'extraction de gaz dans la région de Wadden est « très peu susceptible de causer des dégâts ». Si des problèmes surviennent de manière inattendue, l’extraction de gaz sera immédiatement arrêtée, promet le gouvernement.
Expropriation des agriculteurs
Les opposants affirment que le gouvernement se cache très facilement derrière le pouvoir judiciaire. La Haye manque de motivation pour arrêter les projets de forage. La volonté de réorganiser le cheptel en raison de la crise de l'azote semble encore plus grande. Le procureur de la République conseille même au ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire de priver les agriculteurs de leurs permis en raison du délai. Selon lui, c'est encore plus efficace que l'expropriation, ce que le gouvernement envisage.
Il n’y a apparemment aucune conscience morale des conséquences. Le contraste entre l’octroi d’un permis à l’ancienne entreprise publique NAM et l’éventuelle expropriation des exploitations familiales révèle une fois de plus l’agenda politique actuel de notre pays : restructurer l’élevage pour créer un espace d’azote pour d’autres activités économiques.
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