La sécheresse aux Pays-Bas appartient au passé

Les fortes précipitations de ces derniers mois ont permis de mettre un terme à la sécheresse aux Pays-Bas. C'est ce que rapporte l'Office des eaux Aa en Maas dans le Brabant-Septentrional. Les parcelles d'un des éleveurs, qui sera suivi cette année par le Roughage Tour, relèvent de cette régie des eaux.

L'Office des eaux déclare qu'il est tombé suffisamment d'eau en février pour exclure une éventuelle interdiction d'extraction. L'Office des eaux avait précédemment indiqué que s'il tombait 100 mm de pluie ou moins en février et mars, il serait contraint d'imposer une interdiction de prélèvement. Cette situation semble désormais hors de propos. Cependant, l'Union des Offices des Eaux rapporte que la capacité de stockage de l'eau des sols sableux plus élevés nécessite encore beaucoup d'attention afin de disposer à l'avenir de suffisamment d'eau souterraine.

Les autres services des eaux consultés rapportent qu'il n'y a actuellement aucune interdiction en matière d'irrigation et qu'un manque de précipitations dans les 2 à 3 prochains mois n'entraînera pas immédiatement une interdiction de captage. 

Sud des Pays-Bas
Dans la province du Brabant-Septentrional, deux autres éleveurs participent au Roughage Tour, à savoir à Udenhout et Sint-Oedenrode. Sur la base des niveaux de la nappe phréatique fournis par la société des eaux De Dommel, on peut dire que le niveau de la nappe phréatique autour de ces zones est normal à élevé pour cette période de l'année. On ne sait encore rien des parcelles du quatrième éleveur de Nieuwekerk, dans la province de Zélande. 

Centre des Pays-Bas
Nous suivons trois éleveurs du centre des Pays-Bas, à Zeewolde, Doetinchem et Beerzerveld. Les niveaux des eaux souterraines autour de Doetinchem et de Beerzeveld sont très élevés pour cette période de l'année et les terres agricoles sont humides, ce qui n'est pas propice aux travaux agricoles. Cependant, s’il y a une autre année sèche, les niveaux d’eau élevés seront toujours utiles. Tout ce que l'on sait des parcelles de Zeewolde, c'est qu'elles sont humides, selon l'éleveur.

Nord des Pays-Bas
Le niveau de la nappe phréatique est très élevé autour de la ville de Jelsum (qui relève de l'Office des eaux de Frise), selon les données de l'Office des eaux. Les eaux souterraines peu profondes se situent jusqu'à quelques centimètres sous le niveau du sol. En été, ce niveau ne doit pas descendre à plus de 80 centimètres sous le niveau du sol.

Le deuxième éleveur du nord des Pays-Bas est situé près de la ville de Zuidbroek, qui relève de l'Office des eaux de Hunze et Aa. Selon l'Office des eaux, le sol ici est humide avec une nappe phréatique saine, et l'éleveur en question déclare également que son sol est humide. Selon lui, les parcelles du troisième éleveur d'Aartswoud, dans le nord des Pays-Bas, contiennent trop peu d'eau pour être qualifiées d'humides. Le service des eaux avec lequel cet éleveur fait affaire ne peut pas fournir de données sur les niveaux des eaux souterraines.

Mesures et conseils
En conclusion, Daan Henkens, qui travaille à l'Unie Van Waterschappen, donne quelques conseils aux éleveurs. Les voici : Le manque d'eau dans le sol s'est avéré être un problème majeur au cours des deux dernières années. Pour augmenter l'approvisionnement en eau du sol, la capacité de stockage de l'eau des terres agricoles peut être améliorée en empêchant et/ou en éliminant le compactage et en augmentant la teneur en matière organique. L’intensification de l’agriculture peut conduire à une réduction de la capacité de stockage de l’eau, auquel cas la gestion des sols nécessite une attention particulière. En outre, l'UVW met en garde contre le fait que maximiser le rendement n'entraîne pas une détérioration du sol au point qu'une forte averse ou une période sèche entraîne immédiatement des dommages.

Selon l'UVW, un sol ayant une bonne capacité de stockage d'eau est moins sensible à la sécheresse et aux inondations. De plus, le sol retient mieux les engrais/pesticides et évite les problèmes de qualité de l’eau.

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