Actualités de la bourse Sima
Chaque agriculteur aura bientôt son propre drone
Au salon Sima à Paris, Airinov présente un nouveau type de drone : l'eBee SQ. Il s'agit d'une variante de l'eBee que nous connaissons également aux Pays-Bas. En simplifiant la technologie et les logiciels, Airinov souhaite amener les agriculteurs à voler eux-mêmes. Le gouvernement français offre un espace et une réglementation pour cela.
L'eBee du suisse Sensefly est également un drone agricole largement utilisé aux Pays-Bas. Airinov vend cette version avec la caméra multispectrale Sequoia de Parrot. C'est l'eBee SQ. Airinov le propose à moins de 10.000 XNUMX euros. Il est donc intéressant pour les grandes entreprises d’investir elles-mêmes dans la technologie. Vous n'avez pas besoin d'un superordinateur pour traiter les images. L'entreprise française continue de réaliser ces travaux.
Airinov affirme avoir désormais parmi ses clients 10.000 50 entrepreneurs agricoles. Au cours de la dernière année, nous avons travaillé dur pour simplifier la technologie et surtout les cartes afin que tout le monde puisse les utiliser. L'agriculteur ou l'entrepreneur survole lui-même le champ et envoie les images sur un compte dans le cloud. Les images sont ensuite automatiquement analysées par le logiciel d'Airinov. L'entreprise facture deux jours pour le traitement des images et la livraison des cartes de distribution. En pratique, le balayage s'effectue principalement juste avant qu'une nouvelle fertilisation azotée ait lieu. Dans le cas des céréales, cela équivaut à deux à quatre fois par saison. Cela se traduit par une économie de 100 à XNUMX euros par hectare, comme l'ont démontré des recherches indépendantes sur plusieurs années et sur diverses cultures céréalières.
Comme le flux de données continue de s'améliorer, le temps requis pour produire une fiche de tâche diminue également. À l'avenir, une analyse hebdomadaire sera également possible, si vous le souhaitez. "Si un agriculteur français peut démontrer sur plusieurs années que ses cultures fonctionnent bien et que l'azote est fertilisé de manière utile, il peut alors utiliser plus d'azote, jusqu'à un maximum de 50 kilos par hectare", explique Damien van, responsable du développement. Eeckhout.
Airinov remarque également que les agriculteurs examinent de plus près leurs données. Non pas pour les vendre, mais surtout pour garantir que leurs données ne soient pas utilisées à mauvais escient par des tiers. "Les données que nous recevons de nos 10.000 XNUMX clients ne sont pas partagées avec d'autres entreprises", assure Van Eeckhout. «Nous utilisons les données collectées uniquement pour les regrouper et ainsi déterminer des tendances. Par exemple, les rendements des cultures sur plusieurs années.
Airinov ne vend pour l'instant son eBee SQ qu'en France. Elle est active aux Pays-Bas avec ses services de drones depuis l'année dernière. Surtout via des sociétés existantes telles que CZAV. Aux Pays-Bas, Agrometius est le seul importateur du drone eBee, ce qui rend difficile pour Airinov de les vendre également. En France et dans d'autres pays européens, la fertilisation variable des céréales est principalement utilisée. Cependant, le marché néerlandais dispose également de règles de calcul pour les pommes de terre de la saison 2017.
Dans notre pays, Airinov continuera pour le moment à opérer avec des entreprises partenaires. La législation française est beaucoup plus souple en matière de drones. De cette façon, vous n'êtes pas obligé de voyager à deux, comme c'est le cas aux Pays-Bas. La France propose également un examen théorique et pratique avant de recevoir une « licence » pour voler.
Niels van der Boom
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