Un tout petit pupitre abrite une innovation majeure à l'Agritechnica. Le robot tracteur canadien DOT n'est pas en Allemagne, mais ses fabricants le sont. L'entreprise veut principalement évaluer les réactions. Ils ne sont pas encore intéressés par la vente de leur véhicule autonome en Europe.
Plusieurs fabricants de machines sont représentés au pavillon canadien, dont Maître des graines† Cette société est derrière DOT† Un véhicule autonome qui peut être utilisé en combinaison avec un semoir, un camion de transfert et d'autres outils. "Le transport de notre prototype à Hanovre n'était pas faisable d'un point de vue temps et coût", explique Cory Beaujot, responsable marketing. "Nous aimerions connaître l'opinion des agriculteurs européens et savoir ce qu'ils pensent de notre concept."
De 20 à 6 mètres
Beaujot est le fils du fermier et inventeur Norbert Beaujot. Il est responsable du marketing et de la communication. En Amérique du Nord, Seed Master est surtout connue pour ses énormes semoirs à grains. La technique est en contradiction avec le dernier concept de Beaujot : le DOT. Un véhicule autonome en forme de U qui peut ramasser rapidement des machines et faire son travail lui-même. Il est également petit et donc léger. Assez différent des spécimens de monstres de 20 mètres de large qu'il construit également.
Le DOT n'est pas encore adapté à l'Europe, pense l'homme du marketing. "Les visiteurs du salon nous informent immédiatement que la largeur de transport maximale en Allemagne doit être de 3 mètres. Nous n'y parviendrons pas. Je ne pense pas que la taille du terrain soit un problème. Notre objectif n'est pas de vendre la machine en Europe. Peut-être L'Europe de l'Est le fera d'abord, car nous essayons d'économiser sur la main-d'œuvre et de travailler avec un robot 24 heures sur 7, XNUMX jours sur XNUMX."
DOT en quelques mots :
DOT a été officiellement lancé lors du salon canadien de l'extérieur Ag in Motion. Là, il était la « conversation de la ville ». Beaujot s'étonne du nombre de boursiers qui connaissent déjà le DOT ; grâce à la couverture des médias sociaux. "En 2018, nous commencerons par une production de 5 unités. Elles tourneront en cercle autour de notre usine de Regina, en Saskatchewan. En plus d'un semoir, les robots fonctionneront également avec un pulvérisateur agricole, un rouleau de terre et un camion de transfert. Principalement pour acquérir une expérience pratique. Après ce premier test, plusieurs exemplaires suivront que nous déploierons ailleurs au Canada et aux États-Unis. Alors seulement, ce sera au tour de l'Europe.
Peur de la législation
Le nombre de fabricants présentant la technologie des véhicules autonomes à Agritechnica est faible. Les enquêtes montrent que la législation européenne en particulier est boudée. Il ne laisse aucune place à l'expérimentation. Si ça tourne mal, les conséquences sont incalculables. Par conséquent, beaucoup est discuté sur le sujet, mais peu est réalisé dans la pratique. Exception mise à part.
DOT n'a pas ce problème, dit Beaujot. "La législation au Canada n'est pas un tel problème. L'Europe est densément peuplée et les champs sont relativement petits. C'est un inconvénient. Nous pouvons tester en paix dans notre prairie."
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