Un nouveau projet de loi sera déposé pour l'introduction de la plaque d'immatriculation du tracteur. C'est ce que promet la ministre Cora van Nieuwenhuizen (ministère de l'Infrastructure et de la Gestion de l'eau) à la Chambre des représentants. Il ne s’agit cependant pas d’un projet complètement nouveau.
Le ministre Van Nieuwenhuizen a informé la Chambre des représentants, jeudi 14 décembre, qu'il présenterait un nouveau projet de loi. La Chambre des représentants a débattu de la sécurité routière et de la circulation routière aux Pays-Bas. La plaque d'immatriculation du tracteur a également été discutée. L'organisation sous-traitante Cumela était présente au Binnenhof avec des tracteurs pour souligner l'urgence d'une plaque d'immatriculation.
CT à venir
La plaque d’immatriculation des tracteurs est devenue un casse-tête pour le gouvernement. Dans la bataille électorale ont été tués plans avancés. L'Union européenne (UE) exigera un contrôle technique à partir de mai 2018. Cela n'est possible que si les tracteurs ont une plaque d'immatriculation. Cette obligation de contrôle technique s'applique aux tracteurs dont la vitesse nominale est supérieure à 40 kilomètres par heure. Dans la pratique, cela signifie que les agriculteurs n’ont souvent pas à s’occuper d’un contrôle technique.
Le ministre a annoncé qu'il ne soumettrait pas à nouveau l'ancien projet de loi. Il y aura une nouvelle proposition et il faudra plus de temps pour cela. Pour élaborer les plans, le ministre consultera, entre autres, LTO Pays-Bas. Le président Marc Calon prône une immatriculation simple et bon marché, uniquement pour les véhicules soumis à l'obligation de contrôle technique.
Pas d'inscription obligatoire
LTO souhaite que la vitesse maximale autorisée pour les véhicules agricoles soit augmentée à 40 kilomètres par heure, afin que les rocades et les routes d'accès soient ouvertes au trafic agricole. Cumela considère l'exigence d'une plaque d'immatriculation complète comme la seule option pour augmenter la vitesse à 40 kilomètres par heure.
Quiconque souhaite circuler sur les routes périphériques en tant qu'agriculteur peut s'inscrire volontairement. C'est la position de LTO. Le ministre Van Nieuwenhuizen a souligné à la Chambre des représentants que l'exigence de plaque d'immatriculation n'est introduite que pour l'exigence de contrôle technique. Pas pour l’introduction d’une taxe routière ou d’un tachygraphe, que craignent certains responsables politiques.
Volontairement pas une option
"La réglementation relative aux tracteurs date de 1953. Le résultat est que les tracteurs ne sont pas autorisés à rouler à plus de 25 kilomètres par heure et sont souvent refusés sur les routes provinciales et les rocades", dit Wim van Mourik, président de Cumela. "Cela crée des situations dangereuses, car les tracteurs et les engins de chantier doivent désormais souvent traverser les villes et les villages."
Selon Van Mourik, une plaque d'immatriculation volontaire n'est pas suffisante. "Le gouvernement ne peut alors pas vérifier si un véhicule est soumis à l'exigence de contrôle technique." En échange de la plaque d'immatriculation, Cumela, outre l'accès à un réseau routier plus large, envisage une augmentation de la vitesse à 40 kilomètres par heure.
Amende pour les Pays-Bas
Depuis mai 2017, la Commission européenne (CE) oblige chaque État membre à introduire un numéro d'immatriculation pour les tracteurs. Le projet de loi néerlandais ayant échoué, la CE a entamé une procédure d'infraction. Un appel pour non-respect des accords. Les Pays-Bas doivent payer une amende pour cela. Cumela pense que l'Europe n'est pas d'accord avec une obligation d'enregistrement volontaire. Si un tracteur est arrêté, les agents ne peuvent pas vérifier sur place quelle est la vitesse maximale de construction.
Le VVD, le propre parti de Van Nieuwenhuizen, est favorable aux plaques d'immatriculation. D66 est également favorable à l'enregistrement et le CDA n'a pas encore pris position. Lors du précédent projet de loi, déposé en décembre 2016, le SGP avait notamment voté contre.
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