En grande pompe, Agrifac présente le pulvérisateur agricole Condor Endurance II. Un gros véhicule automoteur rempli d'électronique. Cela semble compliqué, mais cela devrait offrir beaucoup de commodité. L’entreprise se lance également dans l’agriculture de précision. Cela va de l'administration par largeur de travail à la commutation par buse.
Nous connaissons le Condor Endurance depuis son introduction en 2013. Le grand frère du Condor standard dispose d'un réservoir de 8.000 320 litres et le restera. Le moteur Volvo de 500 ch a été remplacé par une copie Cummins de pas moins de 30 ch. "La puissance supplémentaire est nécessaire pour pulvériser à plus de 60 kilomètres par heure", explique le chef de produit Roelof van 't Ende. "En Australie, c'est une question importante. La vitesse maximale de la machine est de XNUMX kilomètres par heure."
Contrôle de la hauteur de la flèche
Le châssis StabiloPlus a un empattement plus long, de sorte que des pneus de 2,30 mètres de haut peuvent passer en dessous. La garde au sol est de 138 centimètres et le rayon de braquage est resté le même. Cependant, c'est plus étroit sur la route. La construction compacte des moteurs-roues réduit les dommages aux cultures. Le J-tree et l'équilibrage restent inchangés. La largeur maximale des arbres est de 55 mètres. La nouveauté est le contrôle de hauteur de flèche StrictHeightPlus développé en interne. Il est composé de 2 capteurs : 1 sur chaque moitié d'arbre. Un tel capteur est divisé en 3 zones, de sorte qu'une surface plus large soit visualisée.
Outre une nouvelle palette de couleurs et un nouveau moteur, l’ingéniosité réside dans l’électronique. Agrifac propose à cet effet plusieurs noms, ce qui est un peu un casse-tête, même pour les salariés. Ils relèvent du groupe Need Farming. En bref : la vision de la protection des cultures au niveau des plantes avec l'utilisation des données et des connaissances dont dispose l'agriculteur. La nouvelle Endurance est la première machine d'Agrifac dans laquelle toutes ces techniques sont combinées. Tout n'est pas immédiatement disponible sur la première série.
Nouveaux systèmes :
Dans la pratique, lorsque l'on travaille avec des fiches de tâche, la largeur de travail compte pour la précision. Généralement de grandes largeurs allant jusqu'à 52 mètres sur le pulvérisateur. Avec l'Endurance II, Agrifac fait un grand pas et passe au niveau plafond, ce qui devrait permettre un contrôle au niveau de l'usine.
Par défaut, les bouchons sont espacés de 50 centimètres, mais des alternatives sont possibles. Chaque capuchon commute à une fréquence allant jusqu'à 100 hertz par seconde. La technique de pulvérisation pulsée est considérée comme le Saint Graal pour de nombreux fabricants de pulvérisateurs. Selon l'entreprise, la technologie est conforme aux dernières lois et réglementations en matière de dérive.
Technique de pulvérisation pulsée
En ouvrant et en fermant la vanne très rapidement, le débit de fluide est modifié. Il n'y a aucune restriction sur la largeur de travail. Agrifac appelle cela DynamicDosePlus. Dans les virages, il est possible d'ajuster le débit. Des modèles de calcul préétablis sont utilisés à cet effet, qui calculent le ralentissement ou l'accélération de la pointe de l'arbre. Le sous-dosage ou le surdosage est ainsi évité. C'est ce qu'on appelle StricSprayPlus.
(Le texte continue sous la photo)Des caméras auto-apprenantes devraient à terme contrôler le pulvérisateur. Voici un prototype.
Créez des fiches de tâches en temps réel
Le contrôle du débit par buse est intéressant pour de nombreuses applications, par exemple en engrais liquide, en désherbage ou en destruction de fanes. Des fiches de tâches peuvent être utilisées comme entrée, qui utilisent comme base des images de satellite ou de drone. AICPlus va encore plus loin. Les caméras sur l'arbre visualisent la récolte et créent une carte des tâches pendant la conduite.
La technologie s’auto-apprend, pour qu’il maîtrise de mieux en mieux les situations pratiques. L’entreprise doit encore faire beaucoup de développement dans ce domaine. Cette méthode nécessite également un système d’injection de produit, car on ne sait jamais exactement quelle quantité de produit on va pulvériser. L'injecter dans l'arbre évite le liquide résiduel.
Afficher et faire fonctionner logiquement tous ces appareils électroniques est une tâche énorme. Agrifac a donc décidé de concevoir un nouveau contrôle. Claas fournit la cabine, mais sans commandes. Il y a des spéculations sur une cabine entièrement privée à l’avenir. Vous pouvez charger les fiches de tâches sur 1 grand écran tactile et voir l'environnement en 3D. Tous les boutons sont à portée de main. Selon le constructeur, le fonctionnement est simplifié et logiquement structuré. Détail : votre smartphone se recharge sans fil dans l'accoudoir.
Payez lorsque vous l'utilisez
Agrifac n'a pas encore de prix pour le Condor Endurance II. La production démarrera en avril. Une série 0 a été construite l’année dernière et expérimente depuis un certain temps la distribution par bouchon. Seul le nouveau modèle sera disponible fin 2018. Le Condor standard recevra une mise à jour avec la même technologie d'ici 1 à 2 ans.
Le constructeur réfléchit également à un mode d’achat alternatif. "L'une des idées est le paiement à l'utilisation", explique van 't Ende. "Chaque nouvelle machine est livrée avec la technologie. Si vous l'utilisez, vous payez un certain montant. La question de savoir s'il s'agit d'un tarif fixe ou s'il dépend de vos économies est toujours en discussion. Les clients sont souvent réticents à utiliser une nouvelle technologie. . C'est ainsi que nous espérons les convaincre."Les contrôles ont été renouvelés. Il devrait maintenant être plus facile à utiliser.
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