Antidumping

On parle de dumping de frites hollandaises et belges sur le marché néo-zélandais, mais cela ne constitue pas une menace pour les producteurs et transformateurs de pommes de terre nationaux. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le ministère néo-zélandais du Commerce, de l’Innovation et de l’Emploi (MBIE).

Les producteurs de pommes de terre de Nouvelle-Zélande s'inquiètent pour leur survie. La cause en est les difficultés de vente des pommes de terre et les prix bas. Les producteurs blâment en partie l'importation de frites européennes. Parce que beaucoup moins de frites sont vendues sur le marché européen dans le secteur de la restauration, elles sont désormais exportées vers la Nouvelle-Zélande à des prix de dumping.

Une guerre commerciale entre la Chine et l'Australie se profile pour plusieurs produits agricoles tels que l'orge et le bœuf. La raison du différend commercial est une plainte antidumping de la Chine sur l'orge en provenance d'Australie. Un droit d'importation de 80% pèse sur les Australiens.

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) contestera les droits antidumping imposés par la Colombie sur les frites en provenance des Pays-Bas, de Belgique et d'Allemagne. Le pays d'Amérique latine a introduit cette taxe il y a un an.

Le canadien McCain Foods a annoncé début mai qu'il prendrait une participation majoritaire dans le brésilien 'Sérya'. Cette entreprise fabrique des produits à base de pommes de terre tels que des croquettes. Les initiés voient cette décision comme une tentative de contourner le droit antidumping européen, que le Brésil a introduit en 2017.

Après le Brésil, la Colombie a également introduit des mesures antidumping sur les frites en provenance des Pays-Bas et de Belgique. L'industrie de la pomme de terre craint que de telles mesures ne se propagent comme une nappe de pétrole en Amérique du Sud. Cependant, les charges fonctionnent-elles réellement ?

La Colombie imposera des droits antidumping sur les frites en provenance des Pays-Bas, de Belgique et d'Allemagne. Le gouvernement local a ouvert une enquête en novembre 2017. Romain Cools, secrétaire général de Belgapom et FVPhouse, réagit avec indignation.