Le marché européen du porc démarre bien

Au vu des résultats passés, on sait que le marché du porc sera confronté à un marché de la viande qui devra redémarrer au cours des premières semaines de janvier. Pour éviter cette baisse imminente, de nombreux engraisseurs ont avancé les porcs en décembre et les ont livrés plus tôt, ce qui a entraîné une pénurie d'approvisionnement au cours des premières semaines de cette année. Même si le marché européen de la viande a levé le pied sur l'accélérateur, la demande chinoise continue d'affluer. Cela signifie que les abattoirs veulent simplement accrocher les porcs, ce qui entraîne une hausse des cotations dès la première semaine de janvier.

L'offre est tendue par rapport à la demande, notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Autriche. Par exemple, le prix du porc aux Pays-Bas a augmenté de 6 centimes pour atteindre 1,38 euro le kilo au cours de la première semaine de janvier. En Allemagne, on constate une augmentation visible de 4 centimes à 1,46 euro, tandis qu'en Belgique, on note également une augmentation de 4 centimes à 1,39 euro. Les cotations espagnoles et françaises ne montrent aucune baisse, mais elles n'ont pas non plus été confrontées à la baisse de décembre. La cotation danoise baisse de 1 centime à 1,49 euro, tandis que le prix du porc en Angleterre baisse également.

La hausse des cours est un revers pour les abattoirs, selon ce qui se dit dans les couloirs. Sur la base du marché de la viande, des augmentations de prix ne sont pas réellement souhaitables, mais étant donné l'offre limitée, elles ne peuvent être évitées. On apprend que les abattoirs n'ont pas l'intention d'aller à l'extrême dans les semaines à venir et sont prêts à adapter leurs plans d'abattage à l'offre. Toutefois, cela ne change rien au fait que le marché a tendance à être orienté à la hausse en janvier.