À partir de l’année prochaine, le processus d’abattage dans les abattoirs français sera étroitement surveillé par caméra de surveillance. Les images sont conservées pendant un mois et ne peuvent être consultées que par les vétérinaires et les inspecteurs. La raison en est de garantir le bien-être des animaux pendant le processus d’abattage.
L'année dernière, Stéphane le Foll, le ministre français de l'Agriculture, a annoncé que les abattoirs français seraient surveillés en permanence par des caméras à partir de 2018. La raison en est les abus dans le processus d’abattage qui ont été révélés par les médias en 2015. À partir de janvier de l’année prochaine, toutes les étapes du processus dans un abattoir seront enregistrées sur vidéo, de sorte que les abattoirs n’auront plus la liberté d’interpréter les réglementations en fonction de leurs propres points de vue.
A l'instar des Français, les Britanniques poussent également à la surveillance par caméra des abattoirs. Animal Aid, une organisation britannique de protection des animaux, a demandé au ministre britannique de l'Agriculture de surveiller également de plus près les abattoirs britanniques. Un récent sondage montre que de nombreux Britanniques estiment que les exigences sociales devraient rester supérieures aux normes européennes ou au moins les mêmes après le Brexit. C'est du moins l'opinion de 8 personnes interrogées sur 10.
D’ailleurs, la surveillance par caméra n’est pas entièrement nouvelle dans le monde de l’abattage. L'abattoir néerlandais Compaxo Zevenaar, par exemple, dispose déjà de caméras dans son abattoir et en a fait de bonnes expériences.
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