Les choses peuvent changer sur le marché du porc. La semaine dernière, les prix risquaient de baisser, mais cette semaine, le marché s'est à nouveau stabilisé, tandis que l'ambiance sous-jacente est décrite comme étant favorable aux prix. De toute façon, avec les prix actuels, les abattoirs ne sont pas pénalisés et cela crée immédiatement une demande de porc. Une analyse du marché du porc.
Après que l'offre de porcs ait été limitée au cours des deux premières semaines de cette année, l'offre a de nouveau augmenté la semaine dernière. Les abattoirs n'ont pas été inondés de porcs, mais les abattoirs néerlandais n'ont pas eu à faire d'efforts pour remplir les derniers crochets. D’une part, cela était dû au fait que les abattoirs allemands avaient des plans d’abattage moins ambitieux. En revanche, certains porcs ont été avancés en semaine 3 en vue de nouvelles réductions. Soit dit en passant, ce n'est généralement qu'un nombre relativement limité d'éleveurs de porcs qui changent de porcs de manière spéculative, mais cela détermine néanmoins l'ambiance hebdomadaire.
Malgré la crainte d'une nouvelle baisse allemande au cours de la troisième semaine, la cotation Nord/West s'est négociée latéralement cette semaine à 3 euro, tandis que les « grands » allemands comme Tönnies et Vion ont également accepté volontiers. En raison de la forte réduction allemande au cours de la semaine 1,52, le marché du porc avait déjà atteint le point où l'abattage redevenait intéressant. La nécessité d'abattre à des taux normaux d'utilisation des capacités a été encore renforcée par le fait que le marché de la viande a définitivement abandonné le rythme des vacances. Les températures froides créent logiquement une demande accrue pour les produits « traditionnels Unox », ce qui encourage des entreprises comme Unilever à entrer sur le marché de la viande.
L'offre de porcs pour la semaine prochaine n'est donc certainement pas trop importante - en partie à cause des basses températures en Europe - même si les poids sont plutôt élevés. En conséquence, le marché a même tendance à augmenter avec prudence. L'augmentation de 4 centimes réalisée vendredi par l'échange Internet (1,60 €) en est un exemple typique. Il ne faut cependant pas trop insister sur ce point, car seuls 1.700 XNUMX porcs ont été commercialisés. Cela ne représente bien sûr qu’une fraction du total des échanges commerciaux qui ont lieu chaque semaine en Allemagne.
Quiconque écoute le marché constate que tant les éleveurs de porcs que les abattoirs préfèrent limiter les fluctuations de prix. Du moins, du moins les abattoirs néerlandais. Ce dont le marché du porc a réellement besoin, c'est de quelques semaines de repos et de stabilisation. De cette manière, l'approvisionnement en porcs peut s'écouler de manière uniforme, tandis que les abattoirs ne sont pas surfacturés par les prix actuels et ont la possibilité d'imposer des augmentations sur le marché de la viande, pense-t-on. Cela fonctionne assez bien sur certaines parties du porc. En revanche, les ventes de Bacon en Angleterre sont à nouveau sous pression en raison de la dévaluation de la livre anglaise.
Le Cours de Bourse DCA 2.0 fait donc une pause en semaine 4 et reste à 1,46 euros. Les abattoirs ont ainsi la possibilité d’accéder au marché de la viande. Étant donné que l'approvisionnement en porcs à la mi-janvier est plutôt tendu dans le cadre des plans d'abattage normaux, cela pourrait de toute façon être le signal pour les abattoirs d'exercer davantage de pression sur le marché de la viande. La cotation des porcs vivants reste inchangée à 1,15 euro.