Ce n'est pas au gouvernement de déterminer ce que le consommateur met dans son assiette, du moins c'est l'avis du secrétaire d'État Martijn van Dam, qui n'est pas favorable à l'introduction d'une taxe supplémentaire sur les produits animaux comme la viande et les produits laitiers. Ceci est rapporté par le Volkskrant.
Van Dam répond à un rapport du RIVM (Institut National de la Santé Publique et de l'Environnement) qui plaide pour une taxe supplémentaire sur les produits animaux, car leur production a un fort impact sur l'environnement. Le rapport suggère d'augmenter la TVA sur les produits animaux à 15 %, alors que les taux actuels sont de 6 %.
Selon van Dam, de telles mesures ne freineront probablement pas la consommation de protéines animales. Le secrétaire d'État est plutôt favorable à l'encouragement des sources alternatives de protéines telles que les substituts de viande à base de plantes. Afin d'ajuster le modèle de consommation, Van Dam proposera bientôt un plan d'action national pour les fruits et légumes. Ce plan vise à inciter les consommateurs à faire plus d'exercice et à manger plus de fruits et de légumes.
Incidemment, Van Dam convient avec le RIVM que les Pays-Bas ne peuvent atteindre leur objectif climatique que si le secteur alimentaire est également abordé. Van Dam fait ses déclarations avant le début du sommet de l'alimentation, qui aura lieu jeudi à La Haye. A l'invitation de quatre ministères, 150 décideurs du monde de l'alimentation se sont réunis pour échanger sur la politique alimentaire de demain. Le gouvernement souhaite que les Pays-Bas soient un leader mondial de l'alimentation durable et saine d'ici cinq à dix ans.
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