Bien que les bénéfices alimentaires dans l'élevage de truies soient 40 pour cent supérieurs à la moyenne à long terme, cela est compensé par les coûts toujours croissants d'élimination du fumier. C'est l'une des conclusions du rapport trimestriel de Rabobank sur l'élevage porcin.
Les prix de vente du fumier s'élèvent actuellement à plus de 20 euros, selon les régions et le type de lisier. Quelques euros de plus que l'année dernière. Il existe une forte concurrence avec l'élevage laitier, en particulier dans l'est des Pays-Bas, où la transformation du fumier n'a pas encore commencé dans la même mesure que dans le sud des Pays-Bas.
Il est intéressant pour les producteurs laitiers d'éliminer des fractions solides plutôt que du lisier, en raison des coûts par kilo de phosphate. La concurrence accrue entre les éleveurs de porcs et les producteurs laitiers fait que le prix est encore plus élevé que l'année dernière, même si la saison d'épandage a déjà commencé et que les conditions d'épandage du fumier sont bien meilleures que l'année dernière.
Rabobank prévient que le secteur de l'élevage porcin peut reprendre son souffle grâce à l'augmentation structurelle des bénéfices fourragers, mais qu'une baisse des prix devrait revenir à partir du second semestre 2017, si le cheptel porcin recommence à croître. Car l’augmentation structurelle des prix du porc est principalement due à la diminution de l’offre. Certainement pas la consommation de viande, qui est en baisse constante, en partie à cause d’une mauvaise publicité, et les exportations vers la Chine sont également sous pression, car les États-Unis sont plus actifs qu’auparavant sur le marché chinois. De plus, le Brexit pourrait avoir des conséquences néfastes sur le prix du porc. Les taux de change jouent également un rôle important dans les exportations, tant vers la Chine que vers le Royaume-Uni.
Rabobank décrit la reprise du marché comme un « prêt du marché » pour l'avenir et souligne que la nécessité de l'approche « élevage porcin vital » formulée par le comité Rosenthal au début de l'année dernière reste inchangée. En perspective, il faudra résoudre le problème du fumier. Les éleveurs de porcs devront collaborer de plus en plus activement avec d’autres acteurs de la chaîne. Ensemble, ils peuvent optimiser les modèles économiques actuels, selon Rabobank.
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