De nombreux pays, y compris de grands pays porcins comme l'Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas, avaient moins de porcs dans leurs écuries en décembre. La Pologne est le pays qui compense la diminution du cheptel porcin en Europe, car les éleveurs de porcs y connaissent une fièvre d'expansion. C’est ce que l’on peut conclure des chiffres d’Eurostat.
Par rapport à décembre 2015, l'écart entre l'Espagne et l'Allemagne, respectivement numéro un et deuxième en Europe, s'est creusé jusqu'à atteindre près de 2 millions de porcs l'année dernière. Au total, le cheptel porcin espagnol a augmenté de 3 pour cent pour atteindre 29,2 millions de porcs. L'Allemagne compte 1,4 pour cent de porcs en moins et environ 60.000 millions de porcs répartis entre environ 27,2 25 éleveurs de porcs. Dans l’ensemble, la population porcine de l’UE 0,7 a diminué de 132,7 pour cent pour atteindre 11,1 millions de porcs. La Pologne est le pays qui retient l'attention et compte au total 5 millions de porcs. Une croissance soudaine de 2016 pour cent. Les Pays-Bas ont diminué de 4,6 pour cent en 11,8 pour atteindre un total de XNUMX millions d'animaux.
Le cheptel de truies en Europe a diminué de 1,3 pour cent à 7,6 millions de porcs. Ici aussi, la Pologne constitue une exception positive, car le cheptel de truies y a augmenté de 5,4 pour cent pour atteindre 859.000 1 truies. Les Pays-Bas, en revanche, connaissent un déclin d'un peu moins de 11,8 pour cent et comptent encore un peu plus d'un million de truies. Avec un cheptel porcin de 5 millions de porcs, les Pays-Bas se situent actuellement au bas de l'UE-XNUMX, c'est-à-dire parmi les pays qui pèsent lourd en termes de formation des prix. Compte tenu de l’essor rapide de la Pologne et du déclin du secteur porcin aux Pays-Bas, la Pologne est sur le point de prendre cette place.
En général, le gouvernement polonais se préoccupe principalement d'encourager la croissance du cheptel. Par exemple, les réglementations sur le fumier ont moins de poids, tandis que les projets d'expansion ne sont pas limités par des permis environnementaux compliqués, comme c'est le cas ici aux Pays-Bas. La politique gouvernementale aux Pays-Bas est régulatrice et déstimulatrice et récompense ceux qui abandonnent avec une prime. Un changement de garde à court ou moyen terme n’est donc pas un scénario irréaliste. Bien sûr, l’appartenance à l’UE-5 est plutôt une « chose psychologique », mais le pays qui compte le plus d’animaux a le plus grand pouvoir de marché. En fin de compte, les chiffres ne mentent pas et des pays comme les Pays-Bas et l'Allemagne perdent du terrain en Europe au détriment de l'Espagne et de la Pologne.
D'autres chiffres rouges ont été mesurés en Italie, en Belgique et en Roumanie, où les troupeaux de porcs et de truies sont en déclin. Parmi les 10 plus grands pays porcins d’Europe, seuls l’Espagne, la Pologne et le Royaume-Uni affichent des chiffres verts. Les chiffres pour la France ne sont pas encore connus.
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