À l'intérieur : Porcs et aliments pour animaux

Vion fait-il appel au commerçant uniquement comme intervenant de garde ?

10 mars 2017 - Wouter Job - Réaction 1

L'abattoir de Vion change de cap. En arrière-plan, l'entreprise de viande flirte toujours avec le VanDrieGroup en vue d'un rachat, mais entre-temps, l'abattoir ne reste certainement pas les bras croisés et tente de laisser sa marque sur le marché du porc avec un nouveau système de prix. Comment les projets sont-ils accueillis sur le marché et Vion a-t-il peut-être des arrière-pensées ?

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Quelle est la cause?
Tout d’abord, il est intéressant de connaître la raison de cette "Bon équilibre agricole" pour déployer l'idée de l'entreprise de viande. Vion elle-même communique que les conditions de livraison changeantes sont principalement dues à une perspective concurrentielle sur le marché mondial. Afin de conclure des contrats à long terme avec des clients en Asie, Vion a besoin d'une sécurité d'approvisionnement. De cette façon, l'abattoir ne peut commettre aucune erreur et des prix fixes pour les porcs peuvent être calculés. Inversement, les éleveurs de porcs ont également des certitudes et sont donc moins sensibles aux baisses de prix. Toutefois, les accords à prix fixe sont liés à une obligation de livraison, ce qui n'est pas conforme au système qui caractérise le marché du porc.

Le nouveau système est en contradiction avec l'ancien principe

Inhabituel
Traditionnellement, le marché du porc est principalement un marché hebdomadaire, où le prix est déterminé en fonction de la situation actuelle du marché. Un marché exigeant entraîne souvent une augmentation des prix, un marché en attente se traduit généralement par des cotations rouges et lorsqu'il y a un équilibre, les cotations se déplacent latéralement. C'est à peu près le système qui se cache derrière le « principe du marché hebdomadaire ». Cela signifie de la flexibilité pour les abattoirs, les commerçants et les éleveurs de porcs. En principe, chacun est libre de venir ou de se tenir debout. Bien sûr, il existe quelques accords fixes, souvent au travers de concepts, mais la majorité des échanges se déroule sur le marché libre, dans lequel des changements sont apportés chaque semaine.   

Les producteurs laitiers connaissent moins bien le principe de la « liberté de liberté ». Là-bas, il est courant qu'un entrepreneur s'engage dans une usine laitière, même s'il n'y est pas non plus familier avec les accords à prix fixe.

Réactions du marché
Les plans déployés par Vion au cours de la semaine 10 provoquent certainement une certaine agitation sur le marché, selon les réactions. Un éleveur de porcs déclare qu'un prix fixe pour le porc n'est intéressant que si le prix de paiement est supérieur aux prix hebdomadaires actuels. En fin de compte, chacun s’appuiera sur le cours de bourse pour en tirer des conclusions. Si le prix fixe est en retard par rapport aux prix hebdomadaires, le système n’est pas intéressant et peut même ne pas être viable.

Quelle est la valeur des accords de prix lorsque le prix hebdomadaire est plus élevé ?

Un commerçant du sud a l'impression que les intentions de Vion ignoreront le commerce du porc. Parce que Vion va elle-même chez l'agriculteur pour acheter des porcs, les marges du commerce du porc sont filtrées. Cependant, lorsque Vion manque encore de quelques porcs sur un marché exigeant, le commerçant est appelé et celui-ci fonctionne donc en fait comme un travailleur de garde. Avec de telles pratiques, le commerce n’a en réalité aucun droit d’exister, du moins c’est ce que l’on pense. D’autres éleveurs et commerçants de porcs donnent à l’idée une chance de succès, mais n’ont pas encore vu tout cela se concrétiser.

Arrière-pensées?
Vion peut également avoir des arrière-pensées avec l’évolution du système de livraison et de prix. Compte tenu de la politique gouvernementale qui ne stimule pas vraiment l’élevage porcin, il est presque impossible que le cheptel porcin aux Pays-Bas puisse continuer à croître. Un cheptel porcin en diminution est donc un scénario très réaliste. Certainement aussi en vue de régulation du bouchon jusqu'en 2020.

Compte tenu de la capacité d’abattage disponible, ce n’est bien entendu pas une évolution souhaitable pour les abattoirs. Pour être compétitif sur le marché mondial, de gros volumes sont nécessaires pour réaliser des économies d'échelle.  

Pour maintenir le taux d’occupation, un libre accès à l’offre disponible est donc souhaitable. Cette idée s'inscrit dans le principe du forfait et des obligations de livraison que Vion y a liées. Être obligé de se battre chaque semaine pour les derniers porcs n'est bien sûr pas tout à fait idéal pour un abattoir doté du plus grand nombre de crochets d'abattage et d'une situation financière - du moins jusqu'à récemment - désastreuse. 

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