Une hausse rapide des prix depuis novembre, un bref arrêt en février et une reprise des prix en mars, voilà le tableau que présente le marché des porcelets ces derniers mois. La flambée des prix est le résultat d'une pénurie à long terme de porcelets, combinée à la confiance dans le marché du porc.
À la mi-mars, il y a davantage de porcelets en circulation (en chiffres absolus), mais cela ne permet pas encore d'équilibrer l'offre et la demande sur le marché. Des pénuries subsistent sur le marché, notamment parce que les pénuries de la période récente ont entraîné d'importants retards de livraison. L’offre disponible est donc avidement engloutie et imposée. Même si l'offre est moins tendue qu'au début du mois de janvier, le marché du porcelet a besoin de temps pour retrouver son équilibre. L’idée est que cela pourrait durer au moins jusqu’à la mi-avril.
Le fait que l'offre de porcelets ait été excessivement tendue au cours de la période écoulée et qu'elle le soit encore à la mi-mars est confirmée par presque toutes les parties. Ceci malgré le fait que plusieurs éleveurs de porcs à l'engrais conservent leurs porcs, ce qui a entraîné certains retards du côté de la demande sur le marché des porcelets. Les poids croissants ces dernières semaines le confirment. Cependant, l'augmentation du nombre de porcelets et le ralentissement de la demande ici et là n'ont pas encore permis d'atteindre un équilibre et les cours sont donc toujours orientés à la hausse.
Le prix du porcelet allemand augmentera à nouveau d'un euro au cours de la semaine 10, le portant à 59 euros. Que la limite de 60 euros par porcelet soit atteinte la semaine prochaine (au cours de la semaine 11) n'est pas tout à fait conforme aux attentes. Ceci est basé sur le message de tendance qui indique un mouvement latéral. Les prix des porcelets ont également recommencé à augmenter en Belgique et en Espagne.
Le prix du porc de Vion pour la semaine 12 est en hausse de 2 centimes à 1,61 euro. L'abattoir affirme qu'une amélioration du marché de la viande libérera de l'espace pour les prix du porc, les jambons et les avant-corps étant notamment vendus à de meilleurs prix. En revanche, les exportations vers la Chine se déroulent moins bien. La concurrence des autres pays est féroce et la production nationale disponible en Chine est plus importante. Cela signifie que les prix des sous-produits n'augmentent pas en même temps que ceux des composants destinés au marché européen de la viande.
Après deux précédentes augmentations de 50 centimes en semaine 10 et semaine 11, le DCA BestPigletPrice pour la semaine 12 augmente de 1 euro à 56,50 euros par porcelet.