Le marché du porc en Europe enregistre d'excellents niveaux. Cela fait de 2017 une année supérieure à la moyenne pour les éleveurs de porcs néerlandais. Les attentes pour les deuxième et troisième trimestres sont également positives. C’est ce qu’affirme Rabobank dans son premier rapport trimestriel de 2017.
Les prix du porc étaient restés attentistes à un niveau acceptable au premier trimestre de cette année. Le marché des porcelets est devenu plus attractif dès les premiers mois et a même dépassé la limite des 60 euros par porcelet mi-avril. L’augmentation des prix des porcelets et des porcs est principalement due à une offre restreinte. Lors du décompte de décembre, le cheptel de truies aux Pays-Bas a enregistré une baisse de 1,7 pour cent. En Europe, la diminution a atteint 2,9 pour cent.
Cette diminution est également visible dans le nombre d'abattages. Au premier trimestre, le chiffre des abattages aux Pays-Bas était de 12.000 2016 porcs de moins qu'en 10. Les exportations de porcs à l'engrais ont connu une baisse plus importante. Au cours des 82.000 premières semaines de cette année, 12,4 XNUMX porcs de moins ont traversé la frontière.
Des bénéfices alimentaires importants
Au premier trimestre, les bénéfices alimentaires dans l'élevage de truies ont augmenté d'environ 575 euros par rapport à 2016. Dans l'élevage de porcs à l'engrais, les bénéfices ont été plus modérés. En effet, les bénéfices alimentaires étaient ici 10 euros plus élevés. Rabobank s'attend à ce que les bénéfices liés aux aliments pour animaux en 2017 soient supérieurs d'environ 45 à 50 pour cent à la moyenne à long terme. Dans l'élevage de porcs à l'engrais, ce chiffre est 20 pour cent plus élevé.
Attentes
Les attentes pour les mois à venir sont carrément positives. La pénurie de porcelets qui dure depuis plusieurs mois signifie que l'approvisionnement en porcs à l'engrais risque d'être restreint. Cela a un effet de soutien sur les prix. Hors d’Europe, les volumes d’exportations connaissent une bonne croissance. La demande du Japon et de la Corée du Sud augmente prudemment, tandis que les ventes vers la Chine se stabilisent. Cependant, le marché hors Europe est sensible à la pression sur les prix en provenance des États-Unis.
Bataille du bras
Malgré les perspectives positives, Rabobank croise les doigts. En cas de baisse des prix en Europe, l’industrie porcine néerlandaise sera la plus vulnérable. Le prix de revient moyen s'est élevé en 2015 à 1,60 euro par kilo de poids abattu. C'est environ 5 à 10 pour cent de plus que le prix de revient des autres pays de l'UE. Selon Rabobank, les conditions actuelles du marché ne constituent aucune garantie et une baisse ultérieure des prix devra être prise en compte à l'avenir.
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