"Le maintien de la dérogation est crucial pour l'élevage néerlandais et nous mettons tout en œuvre pour y parvenir." C'est ce qu'affirme Ruud Tijssens, directeur des affaires générales du groupe Royal Agrifirm.
Même si le plan de réduction des phosphates donne de bons résultats préliminaires, le programme d'alimentation volontaire reste important dans l'élevage porcin. Selon Tijssens, il est primordial de maintenir la dérogation pour des normes plus larges en matière de fumier. Si la dérogation devait disparaître, cela affecterait également l'élevage porcin. Tijssens : « C'est pourquoi nous sommes satisfaits de la filière alimentaire volontaire dans l'élevage porcin, car elle pourrait retirer du marché 1 million de kilos de phosphate supplémentaires. » Tijssens est convaincu qu'un volume substantiel sera atteint.
Le projet est vivant
« Nous constatons que de nombreux éleveurs de porcs s'intéressent à la filière alimentaire et se renseignent sur les possibilités disponibles dans leur exploitation. C'est pourquoi nous avons développé différents programmes de calcul. Ils calculent les possibilités et les conséquences au niveau de chaque entreprise. Le programme n'étant ouvert que depuis le lundi 29 mai, Tijssens ne peut pas encore dire combien de clients Agrifirm s'inscriront réellement.
Par rapport à l'année de référence 2016, la teneur en phosphore des aliments composés d'Agrifirm a déjà diminué. Cela résulte principalement du choix des matières premières et de l’évolution du marché des matières premières. Selon Tijssens, les clients d'Agrifirm peuvent dans tous les cas profiter de cette réduction de phosphate. La possibilité de réduire encore davantage la teneur en phosphore varie selon les entreprises. Les 3 facteurs qui jouent un rôle à cet égard sont la santé animale, l’efficacité et le prix des aliments.
Envisager l'élimination du fumier
Selon Tijssens, il est également important que le fumier soit examiné. Les éleveurs de porcs qui séparent leurs déjections et vendent la fraction solide, via des VVO (contrats de transformation de remplacement), doivent soigneusement calculer les conséquences financières. En effet, c’est précisément la teneur en phosphate qui rend la vente de fumier de porc intéressante. "Dans l'ensemble, je m'attends à ce qu'il y ait plus de possibilités de réduction dans les élevages de porcs à l'engrais et dans les élevages fermés que dans les élevages de truies."
Tijssens n'ose pas prédire si le rail d'alimentation aura un effet sur la hausse des prix. «Nous sommes sur un marché concurrentiel dans lequel d'autres facteurs jouent un rôle que le simple prix des matières premières.» Tijssens s'attend également à ce que cette solution ne pose aucun problème en interne, sur le plan logistique, et que la gamme actuelle d'aliments soit suffisamment large pour répondre aux souhaits des éleveurs de porcs.
Mesure de sécurité supplémentaire
Dans l'ensemble, Tijssens est optimiste quant à la mise en œuvre de l'approche de réduction des phosphates dans l'élevage laitier. Les résultats préliminaires positifs le montrent. Néanmoins, la voie d’alimentation volontaire reste importante en élevage porcin. « Des revers peuvent toujours survenir. C'est pourquoi cette piste d'alimentation pour porcs constitue une bonne mesure de sécurité supplémentaire pour maintenir la dérogation.
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