Les abus suggérés par l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA) au sein des abattoirs néerlandais n'ont pas lieu à Vion. C'est ce qu'assure Francis Kint, PDG de Vion, sur BNR Nieuwsradio.
Kint affirme également que le porc est un produit international déterminé par les prix et provenant d'un secteur très transparent. Selon le PDG, il existe actuellement un débat de société important autour du thème du bien-être animal au sein des abattoirs. Pour garantir le bien-être des animaux, les infrastructures, le personnel et la surveillance sont les trois principes les plus importants, explique Kint.
Par infrastructure, il entend des écuries modernes et une chaîne d’abattage complète. La surveillance au sein de Vion est assurée, entre autres, par des caméras, des audits et une observation objective par la NVWA.
Prendre soin de 100 millions de consommateurs
Outre le bien-être animal, d’autres thèmes sociaux sont en jeu. Selon Kint, la sécurité alimentaire figure en tête de liste des priorités chez Vion, suivie par le bien-être animal et la transparence. "Chaque jour, 100 millions de consommateurs consomment des produits carnés produits par Vion", c'est ainsi que Kint décrit la responsabilité de Vion. C'est pourquoi, par exemple, les résultats des audits sont rendus publics.
Une transparence des prix unique
Vion est également transparent envers les éleveurs de porcs. Kint fait référence au prix du porc que Vion publie chaque semaine. "La filière porcine est la seule industrie que je connaisse où les prix d'achat sont aussi transparents qu'ici." Selon Kint, Vion n'est pas un fixateur de prix dans le secteur. "Le prix du porc est déterminé dans le nord-ouest de l'Europe et nous y sommes l'un des acteurs."
En 5 ans, Vion a perdu 4 PDG. Kint occupe désormais son poste depuis 2 ans. Selon Kint, lorsqu'il a pris ses fonctions, il n'a pas trouvé d'entreprise en mauvais état. Selon Kint, les chiffres noirs que Vion écrit à nouveau depuis deux ans sont en partie dus à la demande chinoise. "Sur le total des importations chinoises de porc, 2 % proviennent de Vion", précise Kint, qui prédit ainsi la position forte de l'abattoir en Asie.
La viande est une marchandise
Kint voit des parallèles entre le secteur de la viande et celui des fruits et légumes, où il était actif dans le passé. Les deux secteurs produisent des biens interchangeables et sont donc des « industries de combat ». La différence doit se faire dans les contacts clients, partout dans le monde. Selon Kint, Vion n’a aucune réputation de marque de viande à défendre. Même si Vion se sent responsable de la réputation des marques de viande situées en aval de la chaîne. En effet, l'abattoir fournit les matières premières.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.