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Quelles sont les conséquences des plans brabançons ?

6 Juillet 2017 - Bart-Jan van Zandwijk - Commentaires 15

Les propositions proposées représentent une augmentation considérable des exigences en matière d'élevage dans le Brabant. Cela ne contribue pas à un bon climat des affaires dans le Brabant. Les éleveurs, qui ont toujours été en première ligne, sont désormais sanctionnés. 

Les éleveurs qui ont investi massivement dans le bien-être animal ces dernières années doivent à nouveau investir massivement. Ces projets sont donc très démotivants pour les éleveurs. Ils doivent supporter des coûts supplémentaires qui ne sont pas récupérés. Le POV a averti le gouvernement provincial du risque de réclamations pour dommages de la part des éleveurs. Elle voit des bases juridiques suffisantes pour contester ces projets.

POV doute de la base juridique

L'Exécutif provincial (GS) du Brabant a présenté une proposition qui devrait conduire à un secteur de l'élevage prudent dans la province. Selon le gouvernement provincial, les mesures devraient améliorer la nature et le cadre de vie et offrir plus d'espace aux éleveurs innovants et une croissance économique aux autres secteurs. Quels sont exactement les projets du GS et quelles en sont les conséquences ? 

1. Traitement du fumier
Plus d'espace est nécessaire pour le traitement du fumier dans des endroits appropriés. Le fumier doit être traité dans les exploitations elles-mêmes. Celui-ci vise à :

  • Restaurer l’agriculture circulaire, où les besoins du sol et de la culture sont au cœur de l’épandage du fumier.
  • Valoriser le fumier pour produire des produits de valeur
  • Lutte contre les émissions de méthane du fumier par fermentation. Le fumier est également utilisé pour la production d’énergie renouvelable.
  • Contribuez à un meilleur modèle de revenus. La quantité maximale de fumier traité s'élève à 100 % de l'excédent brabançon. L'objectif est d'éviter que les excédents provenant d'autres régions des Pays-Bas ne soient transformés dans le Brabant.

2. Mise en scène
Le système d'écuries doit éviter de surcharger les zones à forte densité de bétail et également d'éviter que les écuries ne soient inoccupées. Il y aura six zones. Un éleveur ne peut agrandir ses étables que si celles-ci sont démolies ailleurs dans la même zone. Lorsqu'une nouvelle écurie de 10 m2 est construite, 11 m2 doivent être démolis dans la même zone. Pour une nouvelle écurie, 10 % supplémentaires doivent être démolis. Cette mesure devrait également éviter la vacance.

Ce régime d'écurie ne s'applique pas aux bovins laitiers, aux ovins et aux visons. L'élevage laitier est exclu en raison de l'introduction du système de droits sur le phosphate. Ce secteur est surveillé. Si la concentration augmente, les producteurs laitiers devront également commencer à équilibrer.

3. Réduire les émissions d’ammoniac d’ici 2022
Les éleveurs dont les écuries sont vétustes doivent de toute urgence veiller à leur modernisation. Les entreprises déjà conformes doivent se conformer au règlement sur la protection de la nature au plus tard le 1er janvier 2022. (C'était en 2028 !). Les écuries qui ne sont pas encore conformes doivent avoir été ajustées avant le 1er janvier 2020.

4. DBO
Il s’agit du score de due diligence du Brabant. Le score minimum requis pour l'expansion sera porté à 7,25 points. C'était 7,0 points. 

5. Taille du terrain à bâtir
Des terrains à bâtir plus grands sont possibles jusqu'à un maximum de 2,5 hectares lorsqu'une situation de nuisance est supprimée.


 

Conséquences de la politique ?
Les conséquences pour l’élevage brabant sont majeures. Connecting Agri and Food a étudié les conséquences pour l'élevage.

1. Effets sur la taille et la structure de l’élevage
L'ensemble de mesures proposé accélère le déclin du nombre d'entreprises. En 2020, il y aura environ 540 entreprises de moins que lors d’un développement normal. Dans l'élevage porcin, cela représente 10 % et dans l'élevage laitier, cela représente 7 % supplémentaires. En 2028, il y aura environ 240 entreprises de moins. C'est 6 % de moins dans l'élevage porcin. Pour l’élevage laitier, cela représente 1 % de plus par rapport au développement normal.

2. Baisse des revenus et des marges opérationnelles
On s’attend à une pression supplémentaire sur les revenus et les marges opérationnelles des entreprises après 2020. Cet effet est dû au renforcement du règlement sur la protection de la nature et, dans une moindre mesure, aux bâtiments d'élevage. Le nombre d'entreprises qui se situent en dessous du seuil de revenu minimum augmente de 11 % dans l'élevage porcin, de 6 % dans l'élevage laitier et de 11 % dans les autres secteurs. Un certain nombre d'éleveurs seront contraints d'arrêter plus tôt. Ces élevages ne pourront plus gagner de revenus avec les écuries vétustes en question jusqu’en 2028.

La taille du cheptel ne diminue pas

3. Mise à l'échelle
Le cheptel devrait rester pratiquement le même. Des entreprises fortes rachèteront les droits des animaux aux entrepreneurs à la retraite. Les mesures entraîneront une augmentation significative de l’échelle. L'augmentation d'échelle de l'élevage laitier augmente dans un scénario autonome de 60% contre 70% avec la politique renforcée. Pour l'élevage porcin, cela représente respectivement 64%, contre une augmentation de 84% avec la politique renforcée. Le nombre de sites d'élevage diminue moins fortement que le nombre d'entreprises. Le nombre de sites par entreprise augmente donc. C’est ce qu’on appelle une expansion latérale.

4. Moins d'animaux à proximité des fonctions vulnérables
En 2016, 20 % des élevages porcins se trouvaient dans une des zones à fonctions vulnérables. En situation autonome, ce pourcentage diminuera à 17 % en 2020 et à 15 % en 2028. L'ensemble de mesures réduira ce pourcentage. supplémentaire jusqu’à 15 % en 2020 et 13 % en 2028.

5. Pâturage
On s’attend à ce qu’un plus grand nombre d’éleveurs optent pour le pâturage, car les émissions prévues liées au pâturage sont moins strictes.

6. Les émissions d’ammoniac diminuent
Après durcissement, les émissions d'ammoniac attendues diminueront de 2028 % en 27 par rapport aux émissions prévues par la réglementation actuelle.

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commentaires
Commentaires 15
poignard 6 Juillet 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/varkens-voer/artikelen/10875093/wat-zijn-de-consequences-van-de-brabantse-plans][/url]
Si nous, en tant qu'industrie porcine, continuons à trouver toutes sortes d'excuses, comme des efforts et des solutions techniques pour construire autant d'étables porcines que possible, nous avons bien mérité cette politique !!
Si j'étais un citoyen ou un administrateur provincial qui n'a aucun lien avec le secteur, je mettrais aussi un terme à ces agriculteurs idiots !

Lto et pov veulent seulement plus grand et plus, pas d'accord avec les bovins laitiers pour trouver une solution ensemble et réduire les effectifs, mais non, nous optons pour une trajectoire de collision avec de préférence plus de droits et construisons simplement des écuries.

C'est une impasse.
Theo 6 Juillet 2017
Aux Pays-Bas, le prix de revient devient le problème majeur d'un bon élevage. La taille des entreprises doit pouvoir croître à l’avenir. Toutes les réglementations absurdes doivent disparaître afin de pouvoir accomplir les tâches nécessaires. Il s’agit de la nourriture quotidienne dont nous parlons. Cela doit également pouvoir être payé par les consommateurs. Le producteur, qui veille à pouvoir livrer un produit sain. Apparemment, de plus en plus de gens craignent de cracher sur la bonne nourriture. Ceci au lieu d'être reconnaissants pour l'abondance de délices à un prix trop bas, dont les agriculteurs et les jardiniers doivent se soucier quotidiennement. Apparemment, ils trouvent la nature bien plus importante, tout doit céder la place à elle. Et s’ils ont la terre, ils peuvent tout laisser négliger.
Ce dernier point constitue également le problème majeur des réglementations absurdes. Cela continue d’entrer en conflit avec une bonne gestion de la terre. Quand on réalise quelque chose, il faut que ce soit bien pensé et bien adapté. Et aussi bien l’entretenir et ne pas le négliger et rejeter la faute sur les autres. C’est aussi la bataille permanente avec les organisations de protection de la nature et de l’environnement. Les choses sont allées si loin que ces organisations elles-mêmes détruisent l’environnement. Il est important d'être bon pour l'environnement, mais de ne pas créer de problèmes insensés qui n'apportent rien. Combien de rapports absurdes ont été rédigés alors qu’ils venaient d’être inventés. C'est trop fou pour dire ce qui se passe dans ce petit monde. Et c’est le monde auquel tous ces agriculteurs et jardiniers doivent faire face.
poignard 6 Juillet 2017
Cher Théo,
Je suis d'accord avec vous concernant la réglementation et le signalement de la bêtise,
mais nous devons arrêter de nous considérer comme des idiots.

Lorsque les bovins laitiers ont cessé leurs activités, les éleveurs de porcs ont eu L'OPPORTUNITÉ de travailler avec eux et de mettre en œuvre les mesures correctives nécessaires, tout en étant également payés.

Mais nous étions tellement arrogants de vouloir tout. beaucoup de vaches, beaucoup de porcs, beaucoup de poulets, de préférence sans droits et continuez.

Maintenant, le précédent a été créé dans le Brabant et il faut maintenant attendre et voir et les autres provinces suivront.
Theo 6 Juillet 2017
Cher Dirk,
Je suis d'accord avec vous que beaucoup de choses se sont mal passées dans le processus de planification. S’il y avait eu autour de la table des personnes honnêtes et professionnelles, les choses se seraient déroulées très différemment. Si un tel avion était construit et mal entretenu, aucun ne resterait dans les airs. Mais il faut bien traiter la nature. Mais les entreprises sont le pilier de la société et il ne faut pas le dilapider.
Il s’agit d’entreprises dans lesquelles de nombreuses familles travaillent jour et nuit pour une maigre rémunération. Et d’ailleurs, les Pays-Bas ne sont qu’une tête d’épingle dans le monde. Vous êtes obligé de bien travailler avec des personnes qui veulent avancer dans le bon sens.
Bert 7 Juillet 2017
Si j'avais dû travailler jour et nuit pour un maigre salaire et dans une odeur et une poussière malsaines, j'aurais arrêté depuis longtemps et commencé à faire quelque chose de plus amusant.
génie 7 Juillet 2017
Travailler pour un maigre salaire dans la puanteur et la poussière ? J'arrêterais.
jan 7 Juillet 2017
Deux autres qui n'en ont aucune idée. Ce n'est tout simplement pas possible de s'arrêter !
Raf 7 Juillet 2017
Avec une telle politique, ils ne veulent dire qu’une chose aux agriculteurs : allez vous faire foutre. Ceux qui ont décidé cela ont dû mourir de faim
Porcin 8 Juillet 2017
Fin de l’histoire aux Pays-Bas, il y a beaucoup d’espace à l’étranger et vous serez accueillis à bras ouverts.
Porcin 8 Juillet 2017
http://www.cic.gc.ca/english/
Abonné
petit malin 8 Juillet 2017
ce gang de gauche nous prend tout
Si tu laissais les cochons en liberté et tout en même temps, tu obtiendrais quelque chose de beau
Wielke 8 Juillet 2017
Acceptez-le, mais vos contremaîtres et leurs grandes entreprises en sont responsables eux-mêmes.
Gérard 8 Juillet 2017
La plupart des administrateurs sont membres du VVD. C'est précisément leur parti qui a accepté la croix de GS. Si vous voulez agir, n'inventez pas quelque chose de boiteux comme une remise symbolique des clés, mais boycottez publiquement le VVD. Cependant, les administrateurs ne le feront pas. Préférez les actions faibles, douces et le résultat est le même. Maintenant, ne vous plaignez plus, acceptez-le ou bien arrêtez. Ce dernier n'est pas difficile, il suffit de rendre les clés et de recommencer.
poignard 8 Juillet 2017
Depuis deux ans, à chaque réunion, nous essayons d'attirer l'attention sur le fait que la politique consistant à abandonner les droits et à réprimer les choses tourne mal.
« J'ai envoyé des e-mails aux contremaîtres pour leur dire que nous devions nous asseoir avec les bovins laitiers, je les ai invités à discuter d'alternatives à la politique actuelle qui consiste à se contenter d'une tasse de café.
Résultat : ZÉRO.....absolument pas une très grande partie des membres n'est écoutée.
Et maintenant, nous commençons à pleurnicher et à réclamer justice.
En agriculture, nous avons obtenu ce que nous demandions : une raclée !
C’est indigne des entrepreneurs, nous devenons un secteur qui ne hurle jamais assez.
qui bemelmans 26 Octobre 2017
Il faut d'abord qu'il y ait à nouveau la guerre pour que la faim surgisse, puis ils crieront
l'environnement est le premier à tuer et à brûler, car alors ils comprendront immédiatement
d'où venait la nourriture.
tempo 27 Octobre 2017
nous sommes tués ici
Vous ne pouvez plus répondre.

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