La vente de porcelets ne va nulle part. Les troupeaux d'exportation coûtent très cher, tandis que les éleveurs de porcs d'engraissement aux Pays-Bas et en Allemagne se retiennent. Pour le DCA BestPigletPrice, il ne reste qu'une seule direction et c'est vers le bas.
En Allemagne, la faiblesse des échanges se reflète finalement dans le prix des porcelets. Au cours de la semaine 28, le prix a baissé de 2 € à 61 € par porcelet. Les semaines précédentes, les marges de réduction étaient principalement recherchées dans les indemnités. Contrairement aux Pays-Bas, les allocations en Allemagne sont beaucoup plus variables. En raison d'un excédent de porcelets, la baisse du prix de base était irréversible. On s'attend à ce que le prix du porcelet allemand revienne bientôt dans la « zone des 50 € ».
Le BPP fermement attaqué
Aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique et au Danemark, les éleveurs de porcs se mobilisent sous le slogan : « Attendre, ça paye ». Maintenant que le prix des porcelets est dans un vortex baissier et que les abattoirs abattent moins, ce n’est pas une idée folle. Pour les commerçants, les porcelets gratuits sont donc un délit dont il faut se débarrasser. Il n'y a pratiquement plus de place disponible et la situation se détériore de semaine en semaine. Les ventes de la semaine dernière ont été encore plus décevantes que prévu. En Espagne également, la pression pour imposer les porcelets est nulle, puisque le prix du porcelet a baissé de 3 euros la semaine dernière à 39 euros par porcelet.
Pour la semaine 29, le DCA BestPigletPrice est de 51 € par porcelet. La réduction de 3 € par porcelet est la plus importante depuis le début du BPP en octobre 2015. Jusqu'à présent, une réduction de 2 € a été le maximum. Il faudra voir dans les semaines à venir si le BPP rencontrera une résistance à 50 €. Pendant ce temps, commerçants, producteurs et propagateurs observent la situation avec des yeux tendus.
Vion vers le bas
Pour l'abattoir de Vion, la période des fêtes pose surtout des problèmes de ventes. Le prix du porc est clairement dans une spirale négative et a baissé de 7 centimes à 1,69 € le kilo. La raison? L’industrie de la viande achète beaucoup moins de matières premières et, grâce aux plans d’abattage réduits, l’offre est suffisante. Avec 2 baisses consécutives, 13 centimes se sont désormais évaporés du prix du porc en juillet.