Le marché du porc, apparemment stable, peine à se calmer. Il y a des troubles en Allemagne parce que les abattoirs continuent de respecter leur Hauspreis. Comment se porte le marché du porc aux Pays-Bas ?
Malgré le fait qu'un certain nombre d'abattoirs appliquent un calendrier de vacances, l'approvisionnement en porcs se porte bien. Les commerçants rapportent que l’offre est même limitée. Bien qu'il y ait aussi des commerçants qui souffrent de pertes d'abattage. Aux Pays-Bas, le marché est globalement stable. En Allemagne par exemple, les abattoirs sont en conflit considérable avec leurs fournisseurs. Les grands abattoirs allemands continuent d'utiliser un Hauspreis. C’est au grand dam de l’ISN.
ISN désaccorde
L'ISN a déclaré dans un communiqué qu'il était mécontent d'un tel comportement. Selon l'ISN, les petits et moyens abattoirs allemands sont surpris et frustrés par les prix du Tönnies et du Vion. Tönnies et Vion contredisent cette critique et estiment que le cours Nord/Ouest n'aurait pas dû se stabiliser à 1,70 € le kilo. Le marché serait trop faible pour cela. Selon Franse, les écarts de prix du porc sont principalement dus à la difficulté du processus d'exportation hors d'Europe.
Vion Allemagne ne fait pas preuve d'une politique de prix cohérente. Les abattoirs de Vion dans le sud de l'Allemagne paient les porcs sur la base du prix Nord/Ouest. Cependant, dans le nord de l'Allemagne, l'abattoir utilise toujours un Hauspreis. Westfleisch a de nouveau basculé après 2 semaines, de 1,66 € à 1,68 € le kilo. Tönnies maintient fermement son Hauspreis à 1,67 € le kilo.
L'ISN appelle les éleveurs de porcs allemands à ne pas vendre au Hauspreis. Selon l'ISN, le fait que les abattoirs soient tout à fait disposés à acheter à de meilleurs prix est confirmé par l'augmentation des échanges sur Internet. Le vendredi 28 juillet, il a clôturé en baisse de 0,01 € à 1,74 € le kilo, les deux tiers de l'offre étant achetés.
Prix de la bourse DCA 2.0
Le marché n'offre actuellement aucune indication d'une augmentation. Cela signifie que le prix d'échange DCA 2.0 (pour les porcs abattus) reste bloqué à 1,60 € le kilo pour la deuxième semaine consécutive. Le prix du porc vivant reste à 1,26 € le kilo. Néanmoins, on est convaincu que le prix du porc pourra augmenter en août.
Des chiffres d’abattages très stables
L'approvisionnement, que les abattoirs traitent chaque semaine, est stable. En Allemagne, 29 955.956 porcs ont été abattus la semaine dernière (semaine 723). En chiffres exacts, cela représente une augmentation de 5.000 porcs par rapport à la semaine précédente. De si petites différences sont très inhabituelles. Au cours des semaines « normales », l'offre varie souvent entre 10.000 29 et 21 96,87 porcs. Ce qui est également frappant, c'est que les porcs allemands sont livrés moins lourdement. Au cours de la semaine XNUMX, le poids d'abattage a diminué de XNUMX grammes pour atteindre XNUMX kilos.
Aux Pays-Bas, 282.000 porcs étaient accrochés aux hameçons, soit une baisse de 1,05% par rapport à la semaine précédente. On note cependant une augmentation de 1,4 % par rapport à la même semaine de 2016. En France, plus de 29 49.500 porcs de plus ont été abattus au cours de la semaine 28 par rapport à la semaine 16, soit une augmentation de XNUMX %.
L'évolution du nombre d'abattages en Allemagne cette année, par rapport à la moyenne quinquennale.