Le flux de lactosérum destiné à l’élevage porcin, issu de la transformation des produits laitiers, est en diminution. En témoignent les chiffres de la Plateforme de concertation Alimentation humide du bétail (OPNV), qui a annoncé vendredi 1er septembre les chiffres de ventes de l'année 2016.
Cette tendance est liée à la valorisation du lactosérum par l'industrie laitière. Cela concerne par exemple les aliments pour bébés et d'autres aliments humains de haute qualité, tels que les boissons pour sportifs et les poudres de protéines. En outre, le marché de l'alimentation pour jeunes animaux est en croissance, où le lactosérum est mieux payé que les clients des élevages de porcs.
Augmentation des pelures de pommes de terre à la vapeur
Contrairement à la diminution de la quantité de lactosérum pour l'élevage porcin, on constate une augmentation du volume des pelures de pommes de terre cuites à la vapeur. La coopérative d'alimentation du bétail Agrifirm met en garde contre la modification de la composition de ce produit, maintenant que la nouvelle récolte de pommes de terre est transformée et pelée beaucoup plus finement. Au début de la nouvelle campagne, le prix a été augmenté de 0,10 € à 2 € par pour cent de matière sèche.
Le volume reste constant
Au total, le volume vendu en élevage porcin est resté constant depuis des années, soit 3 millions de tonnes par an. L’année dernière, non seulement le volume de lactosérum a diminué, mais également la quantité de concentré de levure de blé. Cela était dû à la grande efficacité de la transformation du blé, qui entraînait une diminution de la quantité de concentré de levure de blé disponible.
Le prix du bioéthanol joue également un rôle. La production de concentré de levure de blé diminue donc d'année en année, car l'UE ne stimule plus les biocarburants avec autant d'importance qu'il y a 10 ans. Le prix du concentré de levure de blé GrainPro a été réduit la semaine dernière de 0,10 € à 1,95 € par an. , pour cent de matière sèche.
Plus de ventes vers l'élevage bovin
Le volume des ventes d’aliments humides pour animaux destinés à l’élevage bovin est en croissance. Surtout le volume de pulpe de betterave, qui a même augmenté de plus de 2016 % en 10. Cela est principalement dû à la capacité croissante de l'industrie de transformation du sucre, dans la perspective de la suppression du quota européen de sucre. La capacité de l’industrie de transformation des pommes de terre augmente également, ce qui entraîne l’arrivée sur le marché d’un plus grand nombre d’épluchures de pommes de terre à la vapeur.
L’alimentation humide des animaux offre des perspectives de réduction de l’impact climatique et d’agriculture circulaire. L’impact climatique est bien inférieur à celui des aliments secs pour animaux. De plus, de nombreux sous-produits sont garantis sans génie génétique. Le marché des aliments pour animaux et aliments sans OGM connaît une croissance rapide, notamment en Allemagne. Mais l’offre d’aliments humides pour animaux ne peut pas croître rapidement car elle concerne des produits résiduels de l’industrie alimentaire. L'année dernière, le volume total n'a augmenté que de 1,6%