Conférence annuelle Nevedi

Pas de 200 millions pour le déplacement des droits des porcs

10 Novembre 2017 - Wouter Job - Réaction 1

"L'élevage a le droit d'exister dans un cycle européen fermé." C'est ce qu'a déclaré le député Rik Grashoff (GroenLinks), jeudi 9 novembre, lors de la conférence annuelle Nevedi à Putten. C’est pourquoi la filière porcine brabançonne doit être réorganisée.

Grashoff estime que l'industrie de l'alimentation animale devrait s'efforcer de mettre en place un cycle européen fermé. "En important des matières premières (alimentaires) d'autres régions du monde, les nutriments sont inutilement déplacés. En conséquence, nous créons un problème de fumier et épuisons les sols ailleurs." Grashoff continue de penser que 25 % de matières premières non européennes dans l'alimentation animale, c'est trop.

Les Pays-Bas perdent un match sur la base du prix de revient 

Grashoff a souligné qu'il ne souhaitait pas interdire l'élevage aux Pays-Bas. "L'élevage peut être une solution au problème alimentaire en convertissant les flux résiduels en protéines de haute qualité." 

Selon Grashoff, la taille de l'élevage devrait être déterminée par la disponibilité des flux résiduels. Grashoff a félicité le secteur de l'alimentation animale en affirmant qu'actuellement, 51 % des aliments pour animaux sont constitués de flux résiduels. "C'est une grande réussite, mais ce pourcentage doit être plus élevé".

Restaurer, ne bouge pas
Selon Grashoff, un cycle européen fermé d’ici 10 ans est réalisable. L’accent doit alors passer de la production en vrac à la qualité. Selon le député, un cheptel plus petit entraîne une baisse des coûts (du fumier). "De toute façon, les Pays-Bas perdront un match à prix coûtant." Si l'élevage porcin néerlandais ne devient pas plus durable, le secteur sera confronté au même scénario que l'industrie textile", prédit Grashoff.

Le fait que même le « cabinet le plus favorable à l’agriculture » de l’histoire veuille se réorganiser est un signe d’avenir. Grashoff insiste sur le fait que les 200 millions d'euros de l'accord de coalition doivent donc être utilisés pour la restructuration de l'élevage porcin dans le Brabant oriental. Cela signifie que les droits des porcs doivent être retirés du marché.

 

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Wouter Job

Wouter Baan est rédacteur en chef de Boerenbusiness. Il se concentre également sur les marchés des produits laitiers, du porc et de la viande. Il suit également les développements (commerciaux) au sein de l’agro-industrie et interviewe des PDG et des décideurs politiques.
commentaires
Réaction 1
jos 12 Novembre 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/varkens-voer/artikelen/10876525/geen-200-miljoen-voor-verVerplaats-varkensrechten][/url]
Je peux imaginer quelque chose à ce sujet. Cultivez davantage de nos propres matières premières dans l’UE pour les concentrés. Ajustez également le boîtier. Vous obtenez alors déjà une forme d’extensification.
Vous ne pouvez plus répondre.

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