Indice des prix à la consommation

Les prix à la consommation des porcs ne bougent pas

14 février 2018 - Kimberley Bakker

La pression sur le marché européen du porc se traduit par une pression importante sur les prix pour l'industrie et les producteurs primaires. Toutefois, les prix à la consommation n’ont pas encore bougé.

Ces derniers mois, le marché du porc a une inclinaison montrer. Le marché est passé d’un marché de demande à un marché d’offre. Les prix des produits agricoles sont sous pression, notamment au départ de l'exploitation. Il est toutefois frappant de constater que les prix à la consommation sont restés stables.

Les prix à la consommation ne bougent pas
De au prix à la ferme était encore à 2017 points en juin 138, mais est tombé à 2017 points en décembre 104. Il s’agit d’une diminution significative. Le prix industriel a également réussi à maintenir la tête hors de l'eau jusqu'à la chute, mais a finalement chuté de 123 points en septembre à 111 points en décembre.

Une augmentation est suivie plus rapidement

En revanche, l'indice des prix à la consommation est resté assez constant au cours de l'année écoulée (108 points). En décembre 2017, l'indice affichait même un niveau de 109 points. Il est frappant que le prix à la consommation ne diminue pas avec les prix industriels et agricoles, mais cela a une raison logique : une baisse du prix industriel est moins susceptible d'être suivie par le secteur de détail qu'une augmentation des prix. 

Augmentation des porcs de boucherie
L'inclinaison du marché est due à plusieurs facteurs. Par exemple, l’offre de porcs destinés à l’abattage dans l’Union européenne a considérablement augmenté. Ceci est à son tour lié à une plus grande offre de porcelets, due à un troupeau de truies en croissance. Un autre facteur est que la demande de Chine a diminué parce que la production nationale a augmenté.

En outre, les exportateurs européens souffrent du relatif euro fort et la production porcine (et aussi les exportations) aux États-Unis a augmenté, entraînant le déplacement des fournisseurs européens. Les marchés de vente hors Union européenne ne nécessitent que de petits volumes, ce qui complique évidemment les ventes.

Cochon de demain
Les supermarchés néerlandais ne vendent aujourd'hui que du porc frais produit dans le cadre du programme « Pig of Tomorrow ». Les coûts supplémentaires (environ 0,10 € par kilo de poids d'abattage) doivent être couverts par les revenus du secteur néerlandais de la vente au détail. C'est pourquoi une augmentation des prix à la consommation est nécessaire. En outre, on s’attend à ce que les prix à la consommation soient structurellement plus élevés à l’avenir. 

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Kimberley Baker

Kimberly Bakker est rédactrice polyvalente chez Boerenbusiness. Elle a également un œil sur les réseaux sociaux de Boerenbusiness.
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