Scandale après scandale

Le secteur de la viande brésilien en grande difficulté

21 mars 2018 - Wouter Job - Réaction 1

Le secteur brésilien de la viande est confronté à des problèmes majeurs. Alors que la production porcine augmente, le pays n’est plus autorisé à exporter vers son plus gros client : la Russie. En outre, la réputation du bœuf est également considérablement ternie et le plus grand transformateur de viande de volaille s'est récemment vu interdire d'exporter vers l'Europe.

L'USDA (Département américain de l'Agriculture) s'attend à ce que le nombre d'abattages de porcs au Brésil augmente de 2% pour atteindre 40,24 millions. Dans le même ordre d’idées, la production porcine augmenterait (apparemment) de 2,3 % pour atteindre 3,81 millions de tonnes. L’économie brésilienne s’améliorant, la consommation intérieure devrait également augmenter. Le volume qui deviendra disponible à l'exportation augmentera probablement de 1,8% pour atteindre 800.000 XNUMX tonnes.

Perdu un client important
Le problème se situe à ce stade, car le secteur porcin brésilien a perdu son meilleur acheteur fin 2017. En raison de la découverte de la substance de croissance interdite 'ractopamine' La Russie interdit le porc brésilien. Cela est également désavantageux pour les exportateurs européens et américains, car question russe englouti des volumes que le Brésil ne peut pas vendre dans d’autres pays. Si la Russie continue d’interdire la viande brésilienne, le Brésil voudra vendre cette viande dans des pays comme la Chine et la Corée du Sud.

Sur les plus de 200.000 2017 tonnes de viande de porc importées par la Russie en 80, la grande majorité (plus de XNUMX %) provenait du Brésil. Selon les analystes, les exportateurs brésiliens sont désormais dans une grande incertitude quant à savoir si et quand la Russie rouvrira ses frontières. Si la Russie continue d’interdire le porc, le Brésil devra chercher de nouveaux marchés. Seulement, ce n'est pas le cas le point le plus fort des Brésiliens.

Les problèmes s'accumulent 

Dommage à la réputation du bœuf
La production brésilienne de viande bovine augmentera de 3 % cette année pour atteindre 39,89 millions d'animaux. L'USDA s'attend à ce que le volume des exportations disponibles augmente jusqu'à 9 % pour atteindre un niveau record de 2,03 millions de tonnes, nettement supérieur aux prévisions précédentes. Si ces prévisions se réalisent, le Brésil supplantera l’Inde en tant que premier exportateur de bœuf. La seule question est de savoir s’il existe suffisamment de possibilités de vente pour le volume croissant des exportations.

La réputation du bœuf brésilien s’est accrue début 2017 coupure profonde encourus. Les transformateurs de viande, tels que Brasil Food SA (BFR), ont transformé et commercialisé à grande échelle de la viande avariée l'année dernière ; également en Europe. L'incident a provoqué une émotion mondiale, mettant en danger la fiabilité du Brésil. L'Union européenne (UE) et la Chine interdisent toujours la viande bovine brésilienne provenant d'abattoirs frauduleux.

Également des problèmes avec la viande de volaille
En outre, l'exportation de viande de volaille brésilienne a également récemment rencontré des problèmes. Les autorités brésiliennes ont imposé vendredi 15 mars une interdiction à BRF (le plus grand transformateur de viande de volaille brésilienne) d'exporter de la viande de volaille vers l'UE (pendant au moins 30 jours). C’est parce que l’entreprise a contourné le contrôle de sécurité alimentaire. La suspension s'applique à 10 des 35 sites de BRF.

En 2017, BRF a déclaré avoir expédié environ 278.000 5 tonnes de viande de volaille vers l’Europe (également en provenance d’autres pays). Les analystes s'attendent à ce que la suspension affecte moins de 2011 % du volume total des ventes. Ce boycott n'est pourtant pas souhaitable, car les atteintes à la réputation de l'entreprise sont déjà très fragiles. Cette nouvelle a fait chuter l'action de BRF à son plus bas niveau depuis XNUMX. Le prix s'est ensuite quelque peu redressé.  

(Le texte continue sous le tweet)

2018 va être difficile
Au vu de la manière dont les cartes ont été rebattues, 2018 sera une année d’exportation difficile pour le secteur brésilien de la viande. Tant pour les bovins que pour le porc, la viande de volaille est désormais également scrutée. Si le secteur brésilien de la viande ne met pas rapidement de l’ordre dans ses affaires, des dommages permanents aux exportations l’attendent.

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Wouter Job

Wouter Baan est rédacteur en chef de Boerenbusiness. Il se concentre également sur les marchés des produits laitiers, du porc et de la viande. Il suit également les développements (commerciaux) au sein de l’agro-industrie et interviewe des PDG et des décideurs politiques.
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commentaires
Réaction 1
boulette de viande 21 mars 2018
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/varkens-voer/artikelen/10877935/vleessector-brazilie-in-grote-problems][/url]
laisse juste ces trucs là. Vous ne savez même pas ce qu'il y a dedans.
Nous en avons nous-mêmes.
Apéritif 22 mars 2018
Ils le font certainement
Vous ne pouvez plus répondre.

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