Alors que les exportateurs européens de porc se plaignent de la baisse des volumes, les exportations brésiliennes vers la Chine ont augmenté rapidement et affirment que les volumes continuent d'augmenter.
Les chiffres du ministère brésilien du Commerce extérieur montrent que les exportations ont augmenté de 151,6 % au premier trimestre pour atteindre environ 40.000 XNUMX tonnes. Au cours de la même période, les exportateurs de l’Union européenne (UE) et des États-Unis ont enregistré des pertes importantes.
Par exemple, l'UE a expédié 2 243.621 tonnes (-10 %) au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à la même période de l'année dernière. La valeur sous-jacente a perdu 67 millions d'euros à 339 millions d'euros, selon les chiffres d'Eurostat. Le secteur porcin américain a également enregistré une perte importante, tant en valeur qu'en volume. Il convient de noter que les volumes des exportations brésiliennes contrastent encore fortement avec ceux de l’UE et des États-Unis.
La hausse continue
La raison pour laquelle le Brésil a une présence plus dominante est que la Russie a fixé une limite pour la viande de porc brésilienne depuis fin 2017. fermé à clé a jeté. Depuis le boycott russe du porc européen (2014), le Brésil a est apparu là au plus grand exportateur. Le Brésil essaie désormais de vendre ces volumes ailleurs. Étant donné que les ventes en Chine sont fortes, le succès ne manque pas.
Francisco Turra, président de l'Association des protéines animales du Brésil, s'attend à ce que les volumes d'exportations en Chine continuent d'augmenter au cours des prochains trimestres. En effet, la Chine a introduit une taxe sur les importations de porc en provenance des États-Unis. Dans l’ensemble, on s’attend à ce que la perte significative en Russie puisse être réduite au minimum, grâce à la croissance des ventes en Chine. Pour l’instant, l’interdiction d’importation russe est encore clairement perceptible. Au total, les exportations ont chuté de 13,4% à 179.000 XNUMX tonnes.