À l'intérieur : marché aux cochons

Voici le marché mondial du porc en 2018

24 Avril 2018 - Wouter Job

La production porcine va encore augmenter en 2018, selon les prévisions du Département américain de l'Agriculture (USDA). Les importations chinoises affichent une forte baisse, mais d’autres pays (asiatiques) importent beaucoup plus.

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La production porcine en Chine affiche une augmentation de 2% à 54,6 millions de tonnes. Ce chiffre reste nettement inférieur au niveau de production de 2014. La production dans l'Union européenne (UE) est également en hausse et est estimée à 24 millions de tonnes (+2%). Cette attente correspond au décompte le plus récent du cheptel porcin en Europe. La croissance de loin la plus importante (+5% à 12,2 millions de tonnes) est réalisée par les États-Unis. Cela est logique, étant donné que le cheptel porcin s’y développe considérablement.

Le Brésil est le seul pays du top 5 où la production n'augmente pas ; l'USDA table sur une diminution de 1% à 3,67 millions de tonnes. La Russie, dernière du top 5, a enregistré une augmentation de 3% à 2,8 millions de tonnes. La production mondiale totale de porc devrait augmenter de 2 %, pour atteindre 107,9 millions de tonnes.

La consommation augmente en raison de l’amélioration de l’économie mondiale

La consommation absorbe la production
Contrairement à une production croissante, la production reprend consommation. La consommation mondiale de viande de porc augmente de 2 %, à 106 millions de tonnes. La Chine sera toujours importatrice nette en 2018, puisque la consommation (+2% à 55,9 millions de tonnes) dépasse la production.

La consommation dans l'UE a également augmenté de 2 %, à 21,2 millions de tonnes. Les pays d’Europe de l’Est sont particulièrement à l’origine de cette croissance. En 2018, les États-Unis consommeront 4 % de porc en plus, pour atteindre 9,9 millions de tonnes, selon l'USDA. Cela signifie que les exportateurs américains seront plus présents sur le marché mondial.

La consommation en Russie diminuera légèrement en 2018 (-2% à 3 millions de tonnes). Les Brésiliens consomment en revanche 4% de plus, soit 9,4 millions de tonnes. Le moteur de la croissance de la consommation est l’amélioration de l’économie mondiale. 

Différences majeures à l’importation
De Chinois les importations ont chuté de 2018% en 6 à 1,62 million de tonnes. Le Japon importe en réalité 2% de plus, soit 1,5 million de tonnes. C’est positif pour les exportateurs européens, car les droits d’importation expireront à partir de 2019. Le Mexique attire également beaucoup plus de volumes ; Les importations mexicaines augmentent de 11% à 1,2 million de tonnes. Le secteur porcin américain en bénéficiera probablement. Et les exportateurs européens pourraient également en bénéficier, puisque l’UE a récemment conclu un accord commercial avec le Mexique. L’accord prévoit notamment l’autorisation d’y expédier du porc européen.

Bien que la consommation en Corée du Sud augmente, les importations restent stables à 645.000 XNUMX tonnes. En effet, la production porcine sud-coréenne est en augmentation. Contrairement aux importations chinoises Hong Kong juste plus ; l'USDA estime les volumes à 500.000 8 tonnes (+2018%). C'est une bonne nouvelle pour les exportateurs européens, car Hong Kong est un marché à ne pas sous-estimer. Les Philippines sont un autre pays important. Ce pays asiatique attire de plus en plus de volumes ; En 18, l'USDA table sur pas moins de 285.000% de croissance, à XNUMX XNUMX tonnes.

Le volume des exportations européennes augmente
En termes d'exportations, l'UE vend les plus gros volumes ; en 2018, l'USDA table sur une hausse de 2% à 2,9 millions de tonnes. Le Expédié aux États-Unis 5% de plus à 2,67 millions de tonnes. Les exportateurs américains peuvent stocker des volumes supplémentaires, notamment au Mexique. Le Canada est le troisième exportateur avec 1,35 million de tonnes (+2%). Le quatrième acteur majeur à l'exportation est Brésil. Or, ce pays perd pas moins de 20% de ses ventes à 625.000 XNUMX tonnes. C'est le résultat du boycott russe du porc brésilien. Une partie de cette perte peut être vendue en Chine. 

Tableau : prévisions USDA 2018 (volumes x 1000 XNUMX tonnes) :

Pays Production Consommation Importer  Exportations
EU 24.050 (+ 2%) 21.165 (% 2)  - 2.900 (+ 2%)
VS 12.166 (+ 5%) 9.947 (+ 4%) 483 (-5%) 2.676 (+ 5%)
La Chine 54.650 (+ 2%) 55.950 (+ 2%) 1.525 (-6%) 225 (+ 8%)
Japon 1.280 (=) 2.777 (+ 1%) 1.500 (+ 2%) -
Corée du Sud 1.321 (+ 3%) 1.959 (+ 2%) 645 (=) -
Les Philippines 1.600 (+ 2%) 1.884 (+ 4%) 285 (+ 18%) -
Canada 2.015 (+ 2%) 880 (+ 3%) 230 (+ 4%) 1.355 (+ 2%)
Brésil 3.675 (-1%) 3.025 (+ 4%) - 625 (-20%)
Russie 3.050 (+ 3%) 3.23 (-2%) 200 (-47%) -

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