Les exportations de viande de porc ont subi un revers en mars. Par exemple, Eurostat rapporte que moins de viande de porc pourrait être vendue hors d’Europe (tant en valeur qu’en volume). La Chine, en particulier, joue un rôle important à cet égard. Les augmentations des ventes aux États-Unis et en Corée du Sud n'ont pas pu compenser cette baisse.
L'Union européenne (UE) a réussi à vendre 190.300 8 tonnes de viande de porc à la frontière en mars, soit une baisse de 1 % par rapport à un an plus tôt, selon les chiffres d'Eurostat. À la diminution du volume s’ajoute également une diminution de la valeur du produit. Cela est dû à une baisse de 7% du prix moyen. Au total, le secteur enregistre donc une perte de 1 millions d'euros (contre 432 an plus tôt).
L’offre en Chine augmente trop vite
Un analyste du marché porcin britannique évoque la baisse de la demande de Chine. Il y a eu une diminution de 11.000 tonnes, ce qui porte le volume à 58.4000 tonnes. Pour l'ensemble de l'année 2018, le carnet de commandes s'est élevé à 27.000 30 tonnes. La Chine représente environ XNUMX % des exportations.
"Les prix du porc sont en hausse La Chine sous pression. À l’heure actuelle, la demande intérieure n’est pas en mesure de suivre la croissance de son propre cheptel porcin. » Grâce à cette évolution, la Chine a également besoin de moins de viande provenant de l’autre côté de la frontière. « Ce qui restera probablement le cas pendant un certain temps. Les exportations vers Hong Kong seront également inférieures de 10.000 XNUMX tonnes en mars", a indiqué l'analyste britannique.
Davantage de porc pourrait être vendu ailleurs en Asie. Par exemple, les exportations vers le Japon (+2 %), la Corée du Sud (+26 %) et les Philippines (+12 %) ont augmenté. Encore plus de viande est allée aux États-Unis, même si la production de porc y augmente également. Une augmentation de 25% porte le volume à 13.700 tonnes.
Carnage élevé
Le ralentissement des exportations coïncide avec une augmentation des abattages. Eurostat fait état d'une hausse de 1% pour février. Une légère baisse par rapport à janvier, mais qui se traduit tout de même par une avance de 4% (par rapport aux 2 premiers mois de 2018). Ce qui augmente encore la production de viande, ce sont les carcasses plus lourdes. Ainsi, la avance de la production porcine européenne s'élève à 7%, soit 252.000 XNUMX tonnes de viande.
L’Espagne en particulier, deuxième pays porcin de l’UE, y a contribué. 2 % de porcs supplémentaires y ont été abattus. La croissance se poursuit (tant en termes de taille du cheptel que d’exportations). Le Danemark (plus 4 72.000 animaux, soit 5 %) et l'Angleterre (plus 95.000 12 animaux, soit XNUMX %) ont déjà réussi à surmonter les points négatifs en anéantir l'Allemagne.
Le prix rebondit
La combinaison d’une baisse des exportations et d’un niveau d’abattage plus élevé fait pencher la balance négativement pour le marché. Mais il y en a aussi à l'approche de fin mai. évolutions plus favorables. Par exemple, les Allemands signalent à nouveau une forte demande de la part des abatteurs, ce qui a un effet positif sur les prix.
Voir les prix du porc.Le prix commence à se redresser à nouveau.