Le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire a alloué 120 millions d'euros pour assainir les élevages porcins sources de nuisances. Nous attendons toujours une mise en œuvre concrète, mais le plan ne suscite pas encore beaucoup d’enthousiasme dans le secteur.
La ministre Carola Schouten a envoyé l'accord de ligne principale à la fin de la semaine dernière réorganisation chaleureuse de l'élevage porcin à la Chambre des Représentants. Une combinaison de mesures correctives et d'innovation devrait garantir que les élevages porcins subissent moins de nuisances et que le secteur dans son ensemble devienne plus vital.
Le gouvernement débloque 120 millions d'euros pour racheter les droits porcins des entreprises ayant un impact majeur sur les riverains des zones de concentration du Sud et de l'Est. 80 millions d'euros supplémentaires (60 millions d'euros via le gouvernement et 40 millions d'euros via les entreprises) sont destinés à l'innovation et au développement de nouvelles techniques pour accélérer l'amélioration des écuries et réduire les nuisances olfactives.
Pas d'argent pour le projet de démolition
La principale critique de l'accord est que les éleveurs de porcs ne se contentent pas d'acheter des droits. "Les Stoppers peuvent également vendre les droits via le marché régulier, mais cela ne fait pas vraiment de progrès", répond Hans Peters de Peters Vastgoed. Il s’attendait en fait à ce que les plans soient un peu plus concrets. "Depuis un certain temps, on entend souvent dire qu'il faudrait également prévoir de l'argent pour les projets de démolition. Ce n'est qu'à ce moment-là que les éventuels renonçants agiront."
La coalition Vitalisation de l'élevage porcin (l'Organisation des producteurs d'élevage porcin, Vion, Rabobank, ForFarmers, Agrifirm et Topigs Norsvin) s'est assise à la table du ministère pour élaborer l'accord sur la ligne principale. Ils sont également critiques. "Si l'on veut améliorer le cadre de vie dans et autour des élevages porcins, il est nécessaire de prendre des mesures de soutien (y compris des moyens pour démolir les écuries devenues vacantes)", déclare le président Uri Rosenthal.
Pas à partir de 40 millions d'euros
Les engagements pris par les provinces et les communes ne sont pas suffisamment concrets. "Nous exhortons donc le ministre à conclure d'autres accords à ce sujet." Rosenthal souligne que ces coûts ne doivent pas être payés sur les 40 millions d'euros destinés à l'innovation. "Les provinces et les municipalités doivent convertir leurs engagements en ressources financières."
La coalition affirme considérer cet accord comme une étape vers l’innovation dans le secteur. "Il est important que les entreprises qui causent le plus de nuisances à l'environnement soient également les premières à bénéficier de ce programme. Ce principe doit être mieux pris en compte dans le développement ultérieur", déclare Rosenthal.
Arrêtez de vous endetter
L'éleveur de porcs John van Paassen de Deurne dans le Brabant critique également ce projet. "Cet argent pour les droits porcins, vous l'obtiendrez sur le marché. Le fait est que les entreprises qui sont en difficulté et qui causent des nuisances peuvent s'arrêter de manière civilisée, c'est-à-dire sans dettes. Je n'ai encore vu aucun outil dans les plans pour y parvenir. atteindre." Il espère qu'il y aura de la place pour cela dans le développement ultérieur. "Sinon, cet arrangement ne profitera à aucun éleveur de porcs."
Harm van der Zanden est conseiller en élevage porcin chez DLV Advies. Il dit qu'il n'est pas surpris que les plans ne soient pas plus concrets. "C'est comme ça que fonctionne la politique. Ça ne va pas plus vite." Van der Zanden déclare donc qu'il ne peut pas dire grand-chose sur les effets du projet. "Il faut d'abord connaître les règles du jeu. Ce n'est qu'alors que nous pourrons réfléchir à qui l'arrangement convient ou non."
Prix des droits porcins à 130€
Ce qui a déjà changé ces dernières semaines sous l'influence de l'accord-cadre, ce sont les prix des droits porcins. Ceux-ci s'élèvent à plus de 130 € dans les régions les plus chères. "Cela représente 10 % de plus en quelques semaines seulement", explique Peters. "Je m'attends désormais à une stabilisation. On voit souvent les prix augmenter à l'approche d'un projet qui pourrait avoir un impact sur le marché. Des préparatifs sont en cours."
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