Le prix du porc allemand (cotation VEZG) a augmenté de manière inattendue cette semaine de 0,02 € à 1,41 € le kilo. Cela annule la réduction de la semaine dernière. Pourquoi cette correction ?
L’ambiance sur le marché du porc en Europe du Nord-Ouest n’a pas été rose ces dernières semaines. Les abattoirs se plaignent beaucoup de la faiblesse des ventes de viande et la situation ne s'est pas encore améliorée. Pourtant, le prix à la production allemand a augmenté et ce mouvement a été suivi par de grands abattoirs comme Tönnies et Westfleisch. Et ce, alors qu'au cours des semaines précédentes, ils menaçaient d'un « boom économique ».
Cette augmentation est le résultat d’une offre extrêmement limitée. L'offre en Allemagne n'a pas été importante toute l'année, mais la plupart des semaines l'ont proposé pratiquement aucun soutien. En raison des températures élevées, la croissance a ralenti dans de nombreux endroits, ce qui signifie que l'offre peut faire la différence cette semaine. Et c’est assez frappant, compte tenu de la période des fêtes. Le chiffre des abattages a diminué la semaine dernière de près de 20.000 936.123 porcs, à XNUMX XNUMX, tandis que le poids moyen à l'abattage a également diminué.
Rien de plus qu'un coup de chance
Aux Pays-Bas, peu de gens ont pris en compte cette correction. Plusieurs commerçants pensaient que les cours en Allemagne reviendraient à 1,35 € le kilo. Toutefois, cette augmentation ne doit pas être considérée comme un prélude à davantage, même si cela est souhaité par beaucoup. Le ralentissement de la croissance n’a qu’un effet temporaire sur l’offre ; les ventes de viande sont en hausse marché mondial difficile. Cependant, les plus élevés restent températures tenir pour le moment.
Compaxo a abaissé le prix de 0,02 € à 1,23 € le kilo (hors TVA). Van Rooi a conservé le même prix (1,33 € le kilo). Dans les pays voisins, la situation est globalement stable ; à l'exception de la cotation en Pologne qui baisse de 0,02 € à 1,39 € le kilo. Toutefois, au cours des semaines précédentes, la cotation polonaise est restée largement stable.
Prix des truies stables
Les prix des truies sont également inchangés. Il est possible que la pression de l'offre de la part des « vaches à saucisses » s'accentue dans les mois à venir. La sécheresse met en danger la production de fourrage grossier des producteurs laitiers. Si la récolte d’herbe et de maïs est décevante cet automne, il n’est pas à exclure que les producteurs laitiers réduisent leur cheptel. Dans Allemagne les premiers signes en sont visibles. Mais pour l’instant, il ne s’agit que d’un scénario à garder à l’esprit.