L'ISN (représentant des éleveurs de porcs allemands) en a assez des grands abattoirs et de la pression qu'ils exercent sur les prix du porc. Le groupe de défense estime que les producteurs ont été trompés ces dernières semaines et appelle donc à...
Même si l'offre n'était pas importante, le prix du porc allemand a chuté de 2 € à 0,05 € le kilo au cours des deux dernières semaines de juillet. Une partie de la baisse des prix s'est produite au cours de la première semaine d'août annulé, car le cours a augmenté de 0,02 € le kilo. Ce mouvement ascendant a été suivi par les grands abattoirs.
Marge sous pression
Pourtant, l'ISN s'en inquiète la pression que les grands abattoirs ont réalisé ces dernières semaines. Les éleveurs de porcs allemands sont donc tourmentés de toutes parts. La baisse du prix du porc exerce également une pression sur le prix des porcelets ; il a fortement diminué en juillet. Le frais d'alimentation, tandis qu'également le élimination du fumier implique des difficultés. Selon l’ISN, l’industrie porcine allemande est également confrontée à une incertitude politique.
L'ISN est conscient que les ventes de viande sur le marché marché mondial ne se fait pas automatiquement. De plus, les ventes intérieures sont également plutôt ternes pendant la période des fêtes. Toutefois, les éleveurs de porcs ne devraient pas être le dernier point de cette histoire, selon l'ISN. Cela indique que les marges sont tombées dans les zones critiques.
Représailles
Entre-temps, la demande de porcs en Allemagne augmente à nouveau. La hausse des prix du porc et les chiffres des abattages en baisse et les poids en sont la preuve. Certains États approchent également de la fin de la période des vacances, ce qui signifie que le marché est à nouveau favorable aux producteurs. L'ISN appelle donc les éleveurs de porcs à prendre des mesures de rétorsion en ne livrant pas pour l'instant de porcs aux abattoirs qui font pression sur les prix. Ceux qui le font n'ont pas le droit de se plaindre lors du prochain "hauspreise".
La question est de savoir si l'appel de l'ISN est réaliste. C'est parce que les 3 grands abattoirs en possèdent près de 60% part de marché avoir entre les mains. Passer par ces canaux de vente est sans doute plus une illusion qu’une réalité.