Sorti de nulle part, les prix du porc en Europe ont entamé une flambée, avec l'échange Internet allemand qui donne le ton. La bourse d'études DCA 2.0 peut-elle suivre ?
Le revirement qui s’opère sur le marché du porc est sans précédent. Fin juillet, les abattoirs allemands ont annoncé vouloir revenir à 1,35 € le kilo, mais l'échange Internet cote désormais 1,60 € le kilo. Cela représente une différence de près de 25 € par porc à l'engrais livré. Même si le volume des échanges sur Internet ne représente qu'une fraction du total, la cotation peut être considérée comme un indicateur fiable de la mesure dans laquelle les abattoirs souhaitent puiser dans leurs poches.
La raison de cette reprise vient d’un approvisionnement restreint. Le chiffre des abattages allemands a enregistré la semaine dernière 873.888 porcs, soit un écart négatif de plus de 6,5% par rapport à la moyenne quinquennale. Jamais auparavant cette année, la différence sur une semaine d’abattage complète n’avait été aussi grande.
Tenir des cochons
Il y a beaucoup de pression sur les porcs en Allemagne. Maintenant que le marché monte en flèche si rapidement, les éleveurs de porc s’accrochent à l’approvisionnement. Ceci est possible car il n’y a pas toujours de pression chez les porcelets. Le coûts élevés d'élimination du fumier et les perspectives sombres sur le marché du porc, ont incité certains éleveurs de porcs à l'engrais à décider de ne pas imposer. Cela pourrait désormais changer, même si le prix du porc devra faire preuve d’une résilience structurelle.
Pour l’instant, la pénurie peut être attribuée au ralentissement de la croissance. Les températures ont désormais baissé, rétablissant des conditions normales. Le marché s'est également réveillé aux Pays-Bas. L’offre est limitée. La semaine dernière, les déclarations des traders de DCA-Markets étaient encore prudentes ; ils optent désormais pour de fortes augmentations. On dit que le marché est régi par les enjeux du moment. La possibilité que la reprise revienne comme un boomerang ne peut être exclue.
Plus de demande de pièces
Un point de départ est que l’industrie de transformation de la viande va bientôt redémarrer. Ces partis surveillent également de près le prix du porc et se rendent de plus en plus compte que les prix des pièces détachées ont atteint un plancher. La demande italienne de jambons augmente à nouveau et les procureurs sont également sous pression. Cela entraîne une légère hausse des prix de la viande.
La demande de pièces de barbecue, en revanche, est terne. En effet, dans certaines régions d'Europe, il est interdit d'allumer un feu en public en raison de la sécheresse. Sur le marché mondial, les ventes vers la Chine sont lentes ; les volumes d’exportations vers le Japon sont stables.
Le cours de la bourse se redresse
L’offre restreinte signifie que le prix du porc gagne rapidement du terrain. Le prix d'échange DCA 2.0 pour les porcs abattus augmente de 0,07 € à 1,41 € le kilo. Le prix du porc vivant augmente de 0,06 € à 1,13 € le kilo.
Bourse DCA 2.0 (semaine 33) | Gamme de prix | Nombre de problèmes | Moyenne |
Sexe 1,41 € (+0,07) le kilo | €1,40 - €1,43 | 16 | €1,411 |
Vivre 1,13 € (+0,06) le kilo | €1,12 - €1,15 | 12 | €1,135 |
Explication des marchés DCA : L'ambiance sur le marché néerlandais est positive (en raison de la hausse significative en Allemagne). On s’attendait à une augmentation en Allemagne, mais rares étaient ceux qui l’avaient vu venir. La hausse de la bourse Internet alimente également les soupçons selon lesquels l'Allemagne pourrait s'attendre à une nouvelle hausse des prix la semaine prochaine. Il est clair pour tout commerçant que le marché néerlandais doit réagir à cette situation. Les réponses à la question diffèrent dans quelle mesure. Il est important que le DCA Exchange Price 2.0 représente la situation aux Pays-Bas et non en Allemagne et que les deux marchés diffèrent considérablement. Des signaux viennent des abattoirs selon lesquels un grand nombre de morceaux de viande sont vendus plus chers et que les jambons ont le plus grand mal à s'imposer en raison des vacances des transformateurs de viande italiens. Le commerce néerlandais peut se résumer à une bonne demande et une offre limitée. L'offre limitée est en partie due à une croissance lente, due à la chaleur et à certaines spéculations en prévision d'une hausse des prix. La semaine dernière, un plus 1€ a ouvert la porte pour indiquer que le prix allait devoir augmenter. La prudence de la semaine dernière fait place à des mesures positives plus généreuses cette semaine. |