Tout ce qui peut mal tourner est contre le marché du porcelet. Il n'y a rien qui puisse soutenir les prix des porcelets.
L'épidémie de peste porcine africaine pose d'abord des problèmes majeurs en Belgique, mais ses conséquences sont également perceptibles dans d'autres pays. La possibilité que le virus apparaisse également dans d’autres pays rend les éleveurs de porcs à l’engrais européens incertains et réticents à imposer des mesures.
Les commerçants ne peuvent tout simplement pas publier l’offre. Les ventes qui peuvent être destinées à l'Espagne sont retardées par les procédures de contrôle strictes. Même avec des « prix de dumping », aucune demande n'est générée. Il y aurait de nombreux couples de porcelets (gratuits) suspendus au-dessus du marché.
Des niveaux historiquement bas
Le prix du porcelet allemand est à son plus bas niveau jamais vu. Le prix du porcelet Nord/Ouest a baissé de 2,50 € à 32 € par porcelet. Le rapport de tendance de cette semaine indique une nouvelle baisse (-3 €), qui ramènerait le prix du porcelet allemand à son plus bas niveau jamais vu. Jusqu'à présent, un niveau de prix de 30 € par porcelet constituait le niveau le plus bas du marché.
Le DCA BestPigletPrice baisse de 1,50 € à 25 € par porcelet. Cela réduit la différence avec le prix allemand. La seule chose qui peut soutenir le marché est une offre plus réduite. Il n’y a aucune indication pour cela à court terme. À plus long terme, on espère qu’un déclin du cheptel européen de truies entraînera une pénurie de porcelets.
Vion : inchangé
Le prix du porc de Vion reste étonnamment à 1,41 € le kilo. Compte tenu du mouvement à la baisse en Allemagne, une réduction était attendue. Mais Vion en a décidé autrement, même si l'abattoir affirme que les ventes de viande de porc sont très difficiles.