Le secteur porcin russe s'est considérablement développé depuis 2014 et continuera de croître fortement dans les années à venir. Le pays est désormais quasiment autosuffisant en porc, mais les ambitions vont plus loin. Le pays ambitionne de devenir l'un des plus gros exportateurs au monde. Cela a incité le gouvernement à investir plus d'argent dans le secteur porcin.
Yuri Kovalev, président du syndicat des producteurs de porc de Russie, s'attend à ce que la production porcine atteigne 2022 millions de tonnes par an en 4,4. Cela signifie que la production doit augmenter de 2017 2022 (900.000 %) entre 20,5 et XNUMX.
Des milliards du gouvernement
De Gouvernement russe prévoit également de distribuer environ 2017 millions d’euros au sein de la filière porcine entre 2022 et 4,9. La moitié de cette somme va aux 3 plus grandes entreprises : Miratorg, Cherkizovo et RusAgro. Ces investissements s'inscrivent dans le cadre de l'ambition de la Russie de devenir un exportateur majeur de viande de porc sur le marché mondial.
Kovalev s'attend à ce qu'une augmentation de la production entraîne une baisse des prix du porc sur le marché intérieur, ce qui entraînera une augmentation de la demande de viande de porc. Il affirme que la demande augmentera d'environ 4 % par an au cours des 1,5 prochaines années.
Le pays a levé l’interdiction d’importer du Brésil début novembre, ce qui signifie que les importations en provenance de ce pays reprendront probablement en 2019. Kovalev partage également ce point de vue. Selon lui, le système actuel de quotas expirera en 2020, permettant ainsi la reprise d'une partie de la production par le propre production.
La Russie sur le marché mondial
La Russie est depuis de nombreuses années avant tout un pays importateur de viande de porc. À son apogée en 2008, 39 % (1,1 million de tonnes) de la viande étaient importés. Aujourd’hui, la Russie change de cap et ambitionne de devenir le cinquième exportateur mondial de porc d’ici 2020. Le syndicat s'attend à ce que les exportations augmentent de 50 % (à 300.000 XNUMX tonnes).
Ces évolutions exercent une pression sur ceux que l'on appelle les « agriculteurs de basse-cour ». Elles ne peuvent plus rivaliser avec les intégrations, surtout si ces méga-entreprises reçoivent des milliards de subventions. Les ventes totales des agriculteurs de basse-cour diminueront probablement de 2022 200.000 tonnes d'ici 1,1, tandis que les grandes entreprises commerciales afficheront une augmentation de XNUMX million de tonnes.