L'Organisation centrale du secteur de la viande (COV) a conclu des accords avec son homologue chinois concernant une épidémie de peste porcine africaine. Ces accords devraient permettre de continuer à exporter du porc en cas d'apparition de la peste porcine africaine dans l'un de ces pays.
Les parties ont signé un protocole d'accord (MOU). Les accords ne sont pas contraignants, mais ils envoient un signal. La Chine est le plus grand partenaire commercial des Pays-Bas en dehors de l'Union européenne ; le COV veut donc empêcher les restrictions commerciales entre les 2 pays.
La Chinese Meat Association (CMA), l'homologue chinois du COV, est du même avis. Le protocole d'accord a également été signé par d'autres pays européens, dont le Danemark, l'Allemagne, la France et l'Espagne.
Qu'est-ce qui a été signé ?
Ce protocole d'accord stipule que les organisations échangent des connaissances sur la peste porcine africaine, la lutte contre le virus et le développement d'un vaccin. Il faut également distinguer les zones infectées des zones "propres" et déterminer si des sangliers ou des porcs élevés ont été infectés dans ces zones.
Grâce à cet accord, la Chine devrait avoir plus de certitude de livraison lorsqu'un pays est touché par la maladie animale. De cette façon, il y a moins de chances d'obtenir une interdiction d'exportation. Cet accord n'aura pas d'effet direct sur les éleveurs de porcs néerlandais, mais cela pourrait changer si la peste porcine africaine éclatait aux Pays-Bas.
Prochaines étapes
Les prochaines étapes concernant le traité sont encore inconnues. Dé van de Riet, le porte-parole du COV, rapporte que les accords sont déjà communiqués aux personnes de contact au sein du gouvernement néerlandais et européen. "Nous voulons éviter une situation belge. Les exportations de porc y sont importantes, sans que les porcs soient maintenus infectés."
L'assouplissement des règles commerciales en cas d'épidémie ne met pas en danger la santé animale. "La première priorité est de lutter contre la peste porcine africaine. Après cela vient le tableau économique", souligne Van de Riet.
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