La hausse des prix sur le marché porcin stimule considérablement la demande de porcelets. Quelle est la situation actuelle sur le marché des porcelets ?
Il y a environ 20 semaines, les prix des porcelets étaient encore à des niveaux historiquement bas et il y avait peu de chances de voir les prix remonter. Il est désormais clair que le nombre de truies aux Pays-Bas et en Allemagne a considérablement diminué, tandis que les Chinois importer de porc peut doubler.
La demande en porcs prêts à l'abattage est extrêmement bonne à la mi-mars, qui profite actuellement du marché des porcelets. Maintenant que la perspective d’une hausse des prix du porc s’est améliorée, les éleveurs de porcs à l’engrais sont très soucieux de remplir leurs enclos. Les troupeaux individuels sont donc carrément rares sur le marché libre, notamment parce que d'autres pays européens (comme l'Allemagne) recherchent également des porcelets. Il y a donc aussi du mouvement dans les indemnités.
Tendance allemande : +2,50€
En Allemagne, il existe un déséquilibre entre l'offre et la demande et les troupeaux ne peuvent pas être livrés à temps. Le prix allemand du porcelet (cotation Nord/Ouest) est passé de 1 € à 44 € par porcelet au cours de la semaine écoulée, même si le plafond n'est pas encore atteint. La tendance de cette semaine pointe vers une augmentation de 2,50 € par porcelet.
L’offre néerlandaise n’était déjà pas suffisante et la demande croissante ne fera que la rendre plus restreinte. Les déclarations faites à DCA Markets montrent que le commerce néerlandais du porc réclame à nouveau une forte augmentation. Le DCA BestPigletPrice augmente de 2 € à 47 € par porcelet. Cela remet en vue la limite de 50 €, ce qui n'était pas envisageable il y a quelques semaines.
Prix du porc Vion
Le prix du porc de Vion a comblé l'écart en termes d'évolution avec le DCA Stock Exchange Price 2.0. L'abattoir va augmenter de 0,08 € à 1,55 € le kilo, gagnant ainsi un centime supplémentaire retenu la semaine dernière.
Vion parle d'un approvisionnement plus restreint en porcs et d'une amélioration des conditions sur le marché de la viande. La demande asiatique croissante signifie que les pièces européennes se vendent également mieux.