Les prix du porc chinois devraient atteindre un prix record au quatrième trimestre de l'année. Rabobank écrit cela dans sa nouvelle mise à jour sur le marché mondial du porc. Cette augmentation est le résultat de toutes les épidémies de peste porcine africaine, qui entraînent une stagnation de la production nationale.
De prix des porcs vivants en Chine, le prix moyen est actuellement de 17 yuans le kilo (2,21 €), soit 15 % de plus que le mois dernier et 40 % de plus que l'an dernier pour la même période. Dans diverses régions, des prix de l'équivalent de 2,60 € sont même cotés, se rapprochant du prix record de 2016. La banque s'attend à ce que ce record soit définitivement battu au quatrième trimestre de cette année, avec un prix d'au moins 22 yuans le kilo (2,86 euros). De plus, la banque table sur un prix de gros de 3,90 euros le kilo.
Selon Rabobank, les prix du porc chinois ont connu une croissance encore plus forte. Le prix du porc est monté à 25 yuans le kilo (3,25 euros le kilo) début juillet. Cela représente une augmentation de 20 % par rapport au mois de juin. De plus, les prix des porcelets ont augmenté de 50 % depuis janvier pour atteindre environ 40 yuans le kilo (5,21 € le kilo).
Stock serré
Selon Rabobank, la cause de la hausse des prix du porc doit être recherchée dans les épidémies de peste porcine africaine. Les chiffres du ministère chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales montrent que le cheptel de truies a chuté de 26,7 % et le cheptel porcin de 25,8 % fin juin. Mais dans certaines régions, ces chiffres atteignent même 40 à 60 %. La Rabobank elle-même s'attend à ce que le cheptel du pays ait désormais diminué de plus de 40 %.
En raison de la diminution significative du cheptel porcin, la production porcine a diminué au même rythme au premier semestre 2019. La banque s’attend toutefois à ce que la baisse au second semestre soit encore plus importante. Selon une première estimation, la production porcine devrait diminuer de 25 % cette année par rapport à l'ensemble de l'année 2018. Rabobank s'attend également à ce que la production continue de baisser en 2020, d'environ 10 à 15 %.
Lever les tarifs d’importation ?
Alors que le pays est aux prises avec une production porcine en baisse, la Chine a importé beaucoup plus ces derniers mois. En juin, les importations ont augmenté de 62,8% à 160.467 818.703 tonnes, par rapport à l'année dernière. Cela porte les importations totales pour le premier semestre à XNUMX XNUMX tonnes, selon les données douanières.
Presque tous les pays exportateurs traditionnels exportent davantage vers la Chine, à l’exception des États-Unis. Cela est principalement dû à la guerre commerciale, même si Rabobank s’attend à ce que cela puisse changer à long terme. En effet, les États-Unis vont introduire un allégement tarifaire sur 110 produits chinois. Cela pourrait amener la Chine à prendre des mesures similaires.